28 août 2009
je fais quoi ?
J’ai fait le clip de la semaine sur Brain. Je dis ça, je dis rien.
comment faire pour s’épiler quand est-ce que je vais poster la centaine de photos prises cet été ? Que vais-je faire de mon chat ? (non, je n’ai toujours pas trouvé de solution dans la mesure où Julie F. a éclaté d’un rire sardonique quand je lui ai timidement parlé de ce problème, Julie F. est un monstre sans cœur.) Non mais je stresse pas hein, je pars dans… oula… quatre jours. C’est large comme timing pour trouver une solution. Que vais-je faire de mon blog ?
Au sujet du blog, plusieurs questions restent sans réponse.
Faut-il que je choisisse une autre police ? y’en a des très jolies.
Faut-il que la taille de la police soit plus grande ? Tu préfères quel format ?
Comment rédige-t-on des tags efficaces ? (merci de ne pas répondre « les soeurs olsen nues »)
Comment faire pour que les filles commentent davantage ?
Quels sont les mystères du référencement ? (= quelqu’un ne pourrait-il pas s’occuper du référencement à ma place et par la même occasion passer au lavomatic récupérer mes fringues et aussi appeler ma mère pour lui dire que dimanche je peux pas ?)
Comment faire pour poster plus régulièrement alors que… là j’avais pensé à plein de blagues délirantes sur ma carrière délirante mais en fait rien, juste tiens si je mangeais, si je me mettais de la crème, si je regardais Secret Story.
A cela, j’ai trouvé une réponse : arrêter d’attendre d’avoir 25 000 signes pour poster. Poster plus court mais poster plus. Parce qu’il y a un phénomène très étrange qui finit par se produire avec le blog. Alors qu’au début c’est un espace de défoulement face aux frustrations engendrées par une activité de rédactrice (110 euros putain…), on finit par s’auto-censurer. Ca commence avec la culpabilité de ne pas avoir posté depuis trois jours. Puis de ne pas avoir posté de papier sérieux depuis une semaine, puis de se dire « je parle trop de trucs de la vie quotidienne pas intéressants », « j’avais commencé un guide des chiottes et j’ai pas continué ». Bref, on commence à faire attention. Et dans mon cas, on commence à faire attention à tout. Or faire attention, c’est inévitablement se censurer.
Je vais donc m’autoriser à poster court. Dès demain. Même quand c’est juste une connerie de trois lignes. (Là, je vous le dis tout de suite, j’y crois qu’à moitié à ce que je raconte. Je pense que les gens ils vont être trop tristes et énervés et mal-aimants envers ma personne si je leur pourris leur RSS pour dire « j’ai fait caca. C’était bien. Maintenant, je vais regarder la télé. »)
Sauf qu’à attendre les 25 000 signes, je multiplie mes brouillons dans blogspot et je publie pas.
Ensuite, tout ça me ramène à la question de la place que j’accorde à ce blog. Et à sa finalité. Je n’y raconte pas mes états d’âme personnels (je précise que non, Tikka n’englobe pas l’intégralité de ma sphère intime). Je n’y traite pas non plus d’un sujet précis. Putain… mais en fait je parle de quoi sur ce blog ? C’est exactement pour éviter cette question que mon esprit nazi avait mis au point des rubriques. Il faut donc revenir aux rubriques.
*C’est pratique ce questionnaire où je fais les réponses toute seule.*
Les petits chanceux doués d’un esprit analytique, mes frères mes amis, auront noté la contradiction sous-jacente zé insoluble entre poster plus court avec plus de liberté et respecter un système de rubrique stalino-fasciste. Bien sûr, je peux me dire je garde le vendredi sexe et le dimanche photo et (dans un excès de fascisme total), les autres jours je m’autorise à poster n’importe quoi. Cavousintéressevraimentcequejeracontelà ?
Sinon, j’ai un message à faire passer : Julien trouve que Juliette est la plus jolie du monde. (D’ailleurs, Juliette, je te connais pas mais tu pourrais faire un effort pour laisser des commentaires de temps en temps.)
« Cavousintéressevraimentcequejeracontelà ? »
Diaboliquement, je suis ravi de voir que, pour une fois, les tréfonds de l’esprit d’autrui est transi des mêmes sourbresauts que le mien :)
Après l’idée que j’aurais soit disant, quelques années de retard, nan mais omg, go delete your useless brain !
le 7 août, 2011 à 5 h 44 minAlors, là!
Je me doute bien que je ne suis pas concernée mais vu que mon vrai prénom est Juliette et que mon petit frère s’appelle Julien (oui, nos parents n’ont pas été inspirés!) je me pose tout de même des questions.
Allez, je vais oublier un instant la triste réalité et prendre ça pour moi: mon frangin est en admiration devant sa grande soeur, je suis flattée et touchée…(et j’ai beau faire, j’y crois pas une seconde!)
le 31 mai, 2012 à 11 h 37 min