16 novembre 2008
Retour en photos
Ok, j’ai déserté depuis quelques jours ce qui engendre chez moi un désagréable sentiment de culpabilité. Exactement pour ça que je redoutais de faire un blog, me rajouter un petit tiret sur la liste des choses hebdomadaires « à faire absolument » au risque de tomber dans la tirade « argh je suis une immonde crotte, j’ai pas blogué, incapable de tenir mes propres impératifs, allons-nous pendre à ce réverbère ».
Donc, pour rattraper mon retard, m’y remettre en douceur, cuver tranquillement la cuite de la veille, et parce que c’est dimanche, c’est photos. Surtout que j’ai un nouveau format qui permet de mettre des photos gigantesques et mon incroyable talent de photographe méritait au moins ça.
Donc, pour rattraper mon retard, m’y remettre en douceur, cuver tranquillement la cuite de la veille, et parce que c’est dimanche, c’est photos. Surtout que j’ai un nouveau format qui permet de mettre des photos gigantesques et mon incroyable talent de photographe méritait au moins ça.
J’ai commencé la semaine en me sentant un peu comme ça :
Si, si, c’est assez parlant comme état d’esprit.
J’avais besoin de prendre du recul, de me ressourcer, me recentrer sur des fondamentaux, essayer de comprendre ma place dans l’univers. Du coup, j’ai fait ça :
Ce qui, en substance, ne signifie pas que j’ai pratiqué du bondage en talons aiguilles dans un bordel du 16ème mais simplement que je me suis trainée à h&m pour la sortie de la collection Comme des garçons. Après avoir constaté qu’une nouvelle fois on essayait de nous entuber en nous vendant des vestes pré-déchirées et moches, j’ai acheté un collier à 2,95 euros (fascinant) qui a eu l’incroyable pouvoir d’éloigner toutes mes interrogations angoissées sur la rupture amoureuse, connait-on jamais vraiment quelqu’un, que signifient ces cinq années de ma vie. Un peu le collier pour solde de tout compte.
Complètement rassérénée par cet achat (putain de société de consommation), j’ai constaté que d’une c’était bientôt Noël (argh… laissez-moi mourir en paix) et de deux que les vitrines de Noël des grands magasins étaient de plus en plus anxiogènes et s’adressaient sans doute plus aux blogueuses de mode qu’aux gamines de cinq ans.
Complètement rassérénée par cet achat (putain de société de consommation), j’ai constaté que d’une c’était bientôt Noël (argh… laissez-moi mourir en paix) et de deux que les vitrines de Noël des grands magasins étaient de plus en plus anxiogènes et s’adressaient sans doute plus aux blogueuses de mode qu’aux gamines de cinq ans.
Absolument parfait pour faire des cauchemars. Tu as six ans et on va te faire découvrir l’expression « crise d’angoisse ». Un peu comme les pseudos films pour enfant devant lesquels les parents collent leurs mioches : « Tiens ma chérie, regarde le magicien d’Oz » et paie-toi une phobie à vie sur les sons de cloche ou les épouvantails. « Et si on allait voir Hansel et Gretel » où tu apprends que tes parents seraient prêts à t’abandonner dans une forêt parce que tu leur coûtes trop cher (apparemment une pratique courante au Moyen-Age) et que les autres adultes veulent simplement te bouffer.
D’ailleurs, la photo de la blondinette en arrière-plan me rappelle une campagne pour sauver les enfants battus.
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