1 février 2009
Du décousu…
Du cracra.
J’ai enfin décidé de faire une lessive. J’ai failli me faire une réflexion sur mes piètres qualités de femme d’intérieur en me rendant compte que je n’avais aucune idée d’où pouvait être le lavomatic le plus proche. Sachant que j’ai emménagé dans le quartier le 1 décembre… Bah voilà.
La semaine dernière, j’avais déclaré avec une conviction qui n’avait d’égal que la force tranquille de Mitterrand :
– Je suis dans l’antichambre du bonheur.
– Un jour la porte s’ouvrira, compléta Ondine.
Cette semaine, dans les phrases à méditer dans un taxi :
– Faut pas confondre lubricité et virilité, déclara Alexis Lolchaton Ferenczi.
– Ah ouais… Ah ouais ?! s’exclama une titiou lecoq fortement décontenancée par cette nuance (dans laquelle on reconnait la subtilité d’esprit dudit lolchaton).
Non mais alors vraiment aucun rapport à voir entre ces deux échanges hein.
Et sinon, il y a peu, j’ai rêvé de l’hommedemaviedescinqdernièresannées. On se retrouvait à un festival de musique et là, le batard m’annonçait qu’il me quittait. Non mais quel enculé quand même. [Sors d’ici internaute égaré qui arrive parce qu’il a cherché « homme+enculé+lubricité sur Google.] Et c’était horrible, genre le monde s’effondrait (OU PAS). Je restais figée sur place, assommée de chagrin. Je n’arrivais pas à y croire. C’était trop atroce pour être vrai. Et la seule chose qui me convainquait de la véracité des faits c’était la douleur insupportable que je ressentais. Et puis je me suis réveillée en nage. « Han… c’était qu’un cauchemar. Ah oui mais non en fait on n’est vraiment plus ensemble ah oui mais c’est pas lui qui est parti. » Ce qu’il y a de fou, c’est de penser que je faisais exactement le même rêve il y a un an et que là, quand même six mois après la rupture, on peut légitimement s’interroger sur la bouillasse que j’ai dans la tête. Par exemple : est-ce que j’ai vraiment bien compris ce que signifiait le mot rupture ?
On peut légitimement s’interroger mais on ne le fera pas parce qu’on est des gens polis hein.
Quand on a un cerveau malade comme le mien, on se demande surtout à quoi ça a servi de s’infliger une rupture si c’est pour se trimballer les mêmes cauchemars six mois plus tard. A quoi on se répond qu’au moins, désormais, ces cauchemars ne nous bouffent plus le reste de la journée.
Et pour finir. J’écoutais tranquillement des élèves femelles parler contraception l’autre jour. Elles en viennent à la conclusion que la pilule c’est pas fiable à 100% – tu m’étonnes. Sauf que leur explication c’est :
– La pilule ça bloque l’ovulation. Mais le problème c’est que tu peux quand même ovuler de plaisir. J’ai une copine qui est tombée enceinte comme ça.
Putain… quand je pense qu’on ne m’a jamais faite ovuler de plaisir…
Lolchaton, dont la tessiture des talents n’est plus à prouver, fait des acrobaties de bar.
Mais Stance s’en contrefout.
Ondine Benetier m’a magnifiquement supportée cette semaine. Supporter = double sens. Et vu la bouillasse précédemment évoquée qui me sert de psychée, c’était pas évident.
Un concert comme un flash.
Est-ce que ça intéresse quelqu’un d’avoir mon opinion sur l’Appel des 6 pour la liberté de la presse ? Non ?
Et sinon, les soirées NME ressemblent à ça. Avec des ados drogués et des trentenaires perdus.
Pendant le concert de Of Montréal, j’ai eu une idée de génie. On dirait qu’avant de monter sur scène, les musiciens (avec l’aide précieuse des ingés son) ils prépareraient le matos pour que les spectateurs n’aient pas les tympans vrillés.
T’as mal aux oreilles ? Moi aussi.
Mais Of Montréal faisant partie de ces groupes qui m’ont sauvé la vie, je pardonne tout. Donc voilà Kevin en rose.
Kevin en rose teinté de vert.
Kevin en clair-obscur.
Kevin en vert.
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