26 octobre 2009
tentative de socialisation extrême
Il faut aussi savoir que quand j’étais très petite, j’étais à la Maison Verte. La Maison Verte pour ceux qui n’ont pas fait un master de sciences et histoire de la pédagogie, c’était un établissement monté et animé par Françoise Dolto pour appliquer ses beaux préceptes éducatifs du genre « socialisons les enfants en douceur ». Je devais avoir deux ans et force a été de constater que j’ai eu l’immense fierté d’incarner l’échec total de Françoise. La socialisation en douceur sur moi ça a donné que je préférais aller jouer avec les robinets (j’étais fascinée par l’eau) plutôt qu’avec les autres enfants. Et que quand ils s’approchaient de mon robinet, je leur jetais un regard mauvais. Pire, quand j’arrivais là-bas le matin avec ma mère, je vérifiais direct et si je voyais un enfant à ma « place de robinet » j’étais prise d’une brusque envie de me jeter par la fenêtre ce qui, vous l’avouerez, est plutôt rare pour un gamin qui est à peine doté de la conscience de soi.
Et là, alors que déjà le fait de travailler 40 heures par semaine dans un open-space réduit considérablement ma marge de glandouille en solitaire, j’ai décidé de tester mes limites en cumulant journées de 10 h de taff puis sorties. Je sais pas… une crise de
Et bin ma vie elle aurait juste été fatigante.
Il y a quand même un miracle inexplicable (mais qui en fait s’appelle internet) c’est que malgré tout j’ai des amis en or. Par exemple : Sylvain
un chat est caché sur cette photo…
Son lit, de plus près, fait avec amour. (Le chat de plus près aussi mais pas avec de l’amour.)
Cette semaine, j’ai également rencontré un autre individu de la même caste haann… non, je n’ai plus le droit d’employer ce mot sinon y’en a qui vont me hacher les couilles sous prétexte que j’ai rien compris à la grande civilisation indienne.
un individu donc hautement asocial dans lequel je me suis reconnu et que j’ai essayé de socialiser à coup de subtils : « BAH PARLES AVEC LES GENS HEIN, ILS SONT GENTILS LES GENS TU SAIS OLIVIER, TENEZ LES GENS PARLEZ DONC AVEC OLIVIER IL EST GENTIL ». Finalement, Olivier a préféré se plonger dans la lecture de l’excellentissime Dictionnaire de la Mauvaise foi musicale.
En l’occurrence c’était l’anniversaire d’Anaïs de Brain Carayon, la sexy et chevelue patronne.
Notez le regard plein d’amour que môman Anaïs porte sur ses petits (elle est émue parce qu’en ce moment ses petits sortent des livres).
Par contre, Valentine n’est pas émue, elle est floue.
L’excellentissime dictionnaire.
D’ailleurs, le lendemain, le même Stance en modèle rêveur et décontracté.
Non mais regardez : j’ai vraiment vu des gens. Des personnes. Qui communiquent entre eux sans ordinateur et habillés en tenue de soirée.
Le nom du bar en face.
une question, peut-être bête, mais pourquoi le journalisme si tu « souffres d’autisme social » ( pour simplifier, dans mes réflexions j’en suis venu à penser qu’un geek ( ou un fan de PBLV, je cumule ) est par essence un autiste, au moins en puissance ) ?
dans ton métier tu dois bien être au contact de personnes importantes ( les politiques parce que le reste, la promo ça sux ), nan ?
mon autre analyse, c’est qu’on souhaite faire le métier dont le rapport est inversement proportionnel à la popularité, par exemple, Hitler qui était artiste maudit devient le « meilleur » démagogue du monde puis dictateur ; concrètement, je suis seul et je geek -> je veux être prof puis politique
est-ce qu’avant de faire le cyber-new-year on pourrait pas prendre un café pour échanger sur nos passions zemmouriennes respectives, puis parler intello, friday-sex, journalisme et partager sur nos vies de geek ?!
le 28 mars, 2010 à 11 h 57 minPas si sauvage que ça apparemment !
le 24 mai, 2012 à 14 h 10 min