5 juillet 2012
Le challenge des vacances et de la vie
J’ai fait un article WOUHOU (avec en prime une très jolie photo d’un de mes agendas de collégienne), cet article (sans grand intérêt vu que je suis en période peticaca, cf plus loin dans ce post) est consultable :
ICI oui, LA mais tu peux aussi cliquer LA ça marche également. Ou même SUR CE LIEN LA qui en fait est le même que celui-là.
C’est les vacances \o/
On sait désormais, après 4 années de blog, que j’ai un talent certain pour foirer lamentablement mes vacances d’été. Je vais donc relever le challenge une nouvelle fois à la force de mes petits biscotos. (Biscotos, un mot trop peu usité.)
Evidemment, ça va être compliqué de faire aussi chiatique que l’été dernier. Mais ne nous avouons pas vaincu. Déjà, cette année, je pars avec des enfants. DES ENFANTS. A la louche, je crois qu’il y en a 5. En plus, je pars fauchée et ça, c’est toujours un bon truc pour foirer ton été. J’ai aussi une recrudescence de mes crises de migraines (attation, entendons-nous bien, je ne parle pas du mal de tête que vous avez de temps à autre mais de la crise migraineuse qui te fait vomir de douleur et t’abat sur le lit pendant 48h), recrudescence qui m’oblige à limiter ma consommation d’alcool ce qui constitue une excellente base de vacances pourries. Rajoutons à ça des destinations pour le moins exotiques : Clermont-Ferrand (je vais finir par obtenir la nationalité clermontoise à force d’y passer tous mes étés) et la Normandie où a priori, si tout se passe comme prévu, il devrait flotter quotidiennement. En prime, je vous rajoute le chef qui a dit des trucs comme « planning de vacances quotidien », « premier jour visite des plages du débarquement, du cimetière, visionnage avec les enfants du Jour le plus long » etc.
Je vous mets aussi dans ce panier garni la grille des programmes d’été d’Inter qui est la pire depuis belle lurette. (Belle lurette une expression trop peu usitée.)
Et tenez, c’est cadeau, j’ai également noyé mon ordi dans un bain de thé bouillant, RIP mon clavier donc. Accident qui complique passablement ma vie et mes futures vacances.
Mais je dois prendre garde parce que ça pourrait aussi être chouette pour une raison simple : je vais passer mes premières vacances avec Têtard. JE PLAISANTE hein. L’idée c’est plutôt que je vais filer Têtard à son père pendant que je travaillerai (avec des cahiers et des stylos donc). Et puis, je pars avec ma belle-mère (je suis amoureuse d’elle, je lui ai déjà proposé qu’on se pacse mais elle a refusé).
En fait, ces derniers temps ont été tellement… hum… attendez… je cherche le qualificatif adéquat… Affreux ? Epuisants ? Déprimants ? Quenelle ? que ma vie ne peut que tendre vers une amélioration.
Si on résume : je suis enfermée chez moi avec un nourrisson malade depuis cinq mois.
Là, je mens un peu. Je suis sortie de chez moi pour deux hospitalisations en pédiatrie. Des aventures qui mériteraient un numéro complet de Spécial Investigation.
Maman, sors-moi de là au lieu de prendre des photos…
Je ne peux pas travailler – mon fils ayant visiblement décidé que l’argent poussait sur des arbres et qu’il suffisait que j’aille le ramasser 10 minutes par jour, ce qui nous laisse tout le reste du temps pour faire des concours de vomi trop rigolos.
CRIIIC. Vous entendez le piège de la free-lance qui se referme sur elle à l’occasion de son entrée dans la maternité ?
Au début, j’étais énervée parce que je ne pouvais pas travailler et que je voyais pas trop au nom de quelle loi absurde le chef pouvait conquérir le monde et gagner des sous, alors que moi je devais faire des biberons tout en payant les frais de la maison à 50%. (Etre féministe ET femme au foyer = enculade bien profonde.) C’est l’époque où le chef m’a fait une sortie misogyne. Soyons honnête, ça lui arrive pas souvent mais celle-là était sublimement zémourienne. Alors que je me plaignais de la situation, en faisant planer la menace de cesser de payer ma moitié de loyer, il m’a répondu :
« Mais je t’ai trouvé une solution, y’a une nounou qui veut bien s’en occuper. »
Cette phrase est l’occasion de tester votre degré de conscience féministe. Si en la lisant, vous ne voyez pas le problème, vous allez retourner tout de suite me potasser Beauvoir et Butler.
Analysons donc ce sublime exemple de misogynie rampante :
Je t’ai trouvé une solution comprendre tu as un problème, je t’aide à le résoudre
Comprendre qui s’occupe de Têtard dans la journée est TON problème, pas le mien.
(En outre, on n’a pas de fric pour se payer une nounou donc bon.)
CRIIIIC le piège de la free-lance.
Mais bon, à l’époque, j’étais encore super motivée par la vie. Donc dès que j’avais une plage horaire de 20 minutes de libre, je me frottais les mains « AH, 20 minutes de tranquillité, je vais pouvoir écrire un article, faire un post de blog et commencer à bosser sur un nouveau roman ». (Je prenais beaucoup de café.)
Après, je suis passée en mode neurasthénique. Quand t’as plus de vie sociale ni de travail, tu es psychologiquement ostracisée de la société. Tu rentres dans une non-dynamique. Tu commences à te sentir comme un gros caca inutile et incompétent. De « putain, fait chier, j’ai pas le temps d’écrire » tu passes à « crotte, ma petite flamme s’est éteinte, plus jamais je n’écrirai une ligne ». A ce moment-là, quand t’as 20 minutes de liberté, tu fais la liste de tous les trucs que tu devrais faire mais que tu peux pas faire en 20 minutes et finalement, tu décides plutôt de te laver les dents. A la fin de la journée, tu te dis logiquement que t’es bonne à rien à part à te laver les dents. Quand tu croises des gens, ils te demandent sur quoi tu travailles et toi tu réponds avec un éclat de rire chaleureux « ahahaha, sur rien du tout, je me sens comme une grosse merde en ce moment, je suis bloquée, j’arrive à rien, et de toute façon j’ai pas le temps rapport à l’enfant, mais dans le fond je suis au bout du rouleau, épuisée nerveusement et psychologiquement, ah AH AH… » Là, t’as beau faire quelques blagues et un grand sourire pour exhiber tes dents toutes blanches, tu sens bien que la personne en face de toi est mal à l’aise. Elle te pose la main sur le bras, elle te dit « j’étais très heureuse de parler avec toi » et elle s’en retourne à sa vie trépidante.
Du coup, cette semaine, quand j’ai lu Les chroniques de Jérusalem de Guy Delisle (j’arrive un peu après la bataille mais c’est très bien) j’étais pleine d’empathie à chaque planche où il espère pouvoir travailler et où en fait non.
Je me sens un peu comme ELLE aussi.
En parlant BD, j’ai également lu l’Amour de Bastien Vivès. Et entre la reproduction des dessins plutôt figés et les répliques trash, il arrive à créer une putain d’atmosphère (oui, mes photos sont affreuses mais j’ai un problème d’ordinateur/imprimante/scanner) :
Bref. J’ai pris une décision. En quatre temps. D’abord, je vais arrêter de penser que l’achat d’un lave-vaisselle serait la solution à la totalité de mes problèmes. Ensuite, je vais laisser tomber le café et me remettre au maté. Puis je vais mettre fin à cette période de dépression et travailler. (Ou alors, objectif plus raisonnable, je mets à profit ma dépression pour travailler.) Et enfin, je vais révolutionner la littérature.
PS : rien à voir mais j’aime beaucoup ce papier, je pense qu’on pourrait l’élargir à toute décision existentielle (du type : dois-je me laver les dents ou écrire un article ?)
Toujours aussi agréable de te lire. Merci de me donner de bonnes raisons de ne pas me mettre à ma thèse aussi et de procrastiner en toute légèreté. J’adore Bastien Vivès!
le 5 juillet, 2012 à 9 h 56 minJe t’apporte toutes mes compass’ pour ces petits moments pas très choux que tu vis et espère que ça va aller dans un sens qui te conviendra!!!
Ninoou : avec les décisions que je viens de prendre, ma vie va forcément changer de sens. C’est sûr et certain.
le 5 juillet, 2012 à 9 h 59 minA chaque fois que je te lis, je suis prise d’un gigantesque élan d’amour pour toi! (enfin je te rassure, tout ça est purement cérébral) Est-ce que je peux t’écrire quelque part sans que tout le monde en profite?
le 5 juillet, 2012 à 10 h 15 minOn va vraiment regarder « le jour le plus long »?
le 5 juillet, 2012 à 10 h 17 minEN parlant de biscotos …
le 5 juillet, 2012 à 10 h 17 minhttp://youtu.be/3EnyHkemY4k
Mlle Lecoq, tu me fais penser a ma mere. Elle etait militante MLF avant de rencontrer son mari (accessoirement mon pere): elle fait le bouffe et le menage depuis 30 ans, harcelee par ses 3 gamins, qui, aujourd’hui, lui refile leurs momes a la moindre occasion. Bon courage pour la suite.
le 5 juillet, 2012 à 10 h 17 minPS: tu es payee au nombre de clics?
Je ne sais pas si ça peut t’aider, mais crèche + inexium = vie quasi normale (si on considère que dormir 3h par nuit peut constituer la base d’une vie saine)
le 5 juillet, 2012 à 10 h 18 minPour la crèche, en fait c’est simple, il faut les harceler. Comme Pôle emploi et la Caf mais en pire.
Leutti : AMOUR
Nadia : le chef répond « évidemment ». (Pour les autres jours de pluie, ce sera des westerns en noir et blanc)
Sentulebonson : ah ah ah… la voix du singe… Pire doublage ever. bisous biscotos
Remi : Putain… Et elle a vu le piège se refermer sur elle ? (Ceci dit, je fais pas la bouffe.) (Et non, je suis pas payée au clic mais pour une fois que je fais un papier…)
Alice : alors figure-toi qu’on ne trouve plus d’inexium (problème de production), donc du mopral. Et la crèche ils ont dit « nein ». Faut qu’on passe au harcèlement donc mais je suis nulle à ça.
le 5 juillet, 2012 à 10 h 23 minTon fils est super beau ! Et tu es toujours aussi drôle !
le 5 juillet, 2012 à 10 h 29 minBon courage pour ton été. J’espère qu’il sera plus folichon (un mot trop peu usité) que prévu.
Bienvenue dans le monde cruel du le Freelance c’est fait pour les incompatibles des approches humaines au travail et du coup on évite les gens malades, lunatiques, nombrilistes…
le 5 juillet, 2012 à 10 h 31 minMais écrire ces papiers c’est déjà écrire un peu non? C’est un peu comme une feuille morte détachée d’un arbre mais au final ça reste une feuille?
Mais merci parce que du coup on se sent moins seuls quand on lit ces papiers! Encore encore !
Y a UNE pharmacie qui a régulièrement de l’inexium (on sent bien que tous leurs bénéfs sont basés sur les mères en nervous break-down, qui traversent tout Paris pour ces maudits sachets) elle se trouve au 100, rue de Belleville. Franchement, je donne des doses de cheval à ma progéniture (1/2 sachet par jour) mais ça MARCHE. J’ai juste découvert un autre bébé. Try it, you tell me.
le 5 juillet, 2012 à 11 h 09 minTu es une super humaine ! Maman de grand style. Tu as un fils qui n’est pas là par hasard. Ceci dit, c’est un bébé et il a moins de choses à réaliser que toi en ce moment. Trouve quelqu’un qui l’aimera fort. Fais péter toutes les aides sociales de la terre et taffe un peu. Parce que t’es pas là par hasard non plus.
le 5 juillet, 2012 à 11 h 09 minTout cet amour!!
le 5 juillet, 2012 à 11 h 26 minLes gens t’adorent. Alors écris un nouveau livre. L’histoire d’une bande de copines qui font des blogs et des enquêtes par exemple.
« Etre féministe ET femme au foyer = enculade bien profonde », je vais m’en faire un t-shirt !
c’est un plaisir que de te relire, et comme écrit au-dessus « encore, encore ! ».
le 5 juillet, 2012 à 11 h 35 minMoi aussi je vais en Normandie. Dans un endroit tellement pittoresque qu’il n’y a ni McDo ni touristes japonais – et la pizzeria en face de l’église est tenue par un moustachu. Mais j’aime cet endroit c’est pourquoi j’ai décidé de prendre le risque d’y emmener femme & enfants (sauf qu’on est pas mariés et que je ne suis pas le père). Vu les prévisions de MétéoFrance je vais peut-être investir dans une paire de bottes Aigle. J’ai tellement l’impression de partir au bout du monde que je laisse ici un dernier message. _o/
le 5 juillet, 2012 à 11 h 36 minmerde, t’es vraiment bouduroul… tu nous l’as montré…
le 5 juillet, 2012 à 11 h 40 minRien que ce blog est un roman à lui même. Alors enfilée comme une perle certes, maman au foyer d’accord mais avec DI.GNI.TE
le 5 juillet, 2012 à 11 h 46 minOn attend le reportage Envoyée Spéciale en pédiatrie pour Tony Comiti productions ! Le propre de l’être humain étant de s’habituer à tout, le jour où le bol alimentaire complet du tétard restera dans son organisme, tu pourrais ressentir une certaine nostalgie, appelée vomi-blues !
le 5 juillet, 2012 à 11 h 52 minEt moi qui croyais que les gens étaient heureux avec des enfants, et étaient heureux de partir en vacances (quoique le programme en Normandie il est plus que cliché).
En parlant de féminisme, je suis en train de lire Les Morues, et c’est vachement bien :D
le 5 juillet, 2012 à 12 h 12 minAH NON, je m’insurge ! Tu viens de tuer le père noel, la petite souris et le lapin de paques réunis…
le 5 juillet, 2012 à 12 h 31 minMa croyance de migraineuse (bien entretenue par les médecins) selon laquelle, après la première grossesse, on n’a plus jamais de migraines…
NOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNN
Bon courage devant toutes tes emmerdes, ca ba bien s’arrêter un jour :)
dommage que tu ne blogues pas plus souvent :(
le 5 juillet, 2012 à 12 h 34 minNon, non, elle n’a rien vu venir. C’est arrive par surprise, a la sournoise, comme un cancer apres la chimio selon l’expression consacree.
le 5 juillet, 2012 à 12 h 54 minTout allait bien, elle avait un taf (d’accord, de fonctionnaire, mais un taf quand meme), un appart, une mobylette. Elle filait le parfait amour avec un mec qui faisait la vaisselle, le linge et meme les courses (une rarete a l’epoque) et s’enorgueillissait, la naive, d’avoir mate son bonhomme. Puis, mariage (premiere erreur de militante), couches, re-couches dans la foulee (deuxieme enorme erreur de militante) et ce fut l’engrenage: arret du boulot, 3eme enfant, les sorties d’ecole, les gamins a aller recuperer a droite a gauche, le menage, la cuisine, les lessives (« ma cherie, je bosse toute la journée, tu pourrais comprendre que je me repose quand je suis chez moi, non? »)etc.
Mais, je te rassure, elle est au top. Enfin, comme elle dit souvent, si j’avais su…
Mouhahaha
bon, ok, c’est pas glop glop tout ça… : mais faut quand même dire que je suis tout-content-l-oeil-qui-brille-le-coeur-en-joie d’avoir lu ton article :-) ben oui, en fait, on a tous des galères sans nom et ta manière de la raconter et de réussir à prendre – du moins pour l’article – un peu de recul, et bah c’est fun à lire :-) merci!
le 5 juillet, 2012 à 13 h 53 minet bon coup-rage pour les vacances.
ps. ah oui, la belle-mère (ce serait top un sujet sur la mère de nos maris… so 80’s…)
ps2. quand je pense à la mienne (de belle-mère) … (et puis aussi à ma belle-mère précédente – tu me suis…), et ben j’arrive à trouver des excuses aux dépeceurs et autres lesteurs-de-valises.
ps3. ok, je sors.
ps4. :-)))))
ps5. Quelqu’un peut me dire oû achter un pic à glace ?
Mode Doctissimo on : et heu ça marche le mopral? Je sors de necker (et d’un lit à barreau du genre) et impossible de trouver de l’inexium.
le 5 juillet, 2012 à 13 h 57 minJ’ai besoin d’un témoignage gai et optimiste sur le mopral!
Mode Doctissimo of :
… Non rien de plus ma vie ne tourne plus qu’autour de cela…
Cela dit, quand mon mec M’a acheté un lave-vaisselle pour que JE n’ai plus à laver les biberons à la main et cesse donc de me plaindre, ma vie a véritablement changé (mais j’ai continué les anti-dépresseurs quelques temps, par sécurité).
le 5 juillet, 2012 à 14 h 35 minRéponses commentaires SPECIAL MILF :
Alice et Numa : ok, je note l’adresse de la pharmacie alors. Nous, on donnait un sachet complet d’inexium, ça marchait plutôt pas mal mais le Mopral est réputé plus efficace. Juste c’est un peu relou à donner (faut ouvrir le comprimé pour prendre les granules et les foutre dans un peu de polysilane).
Numa : c’est sympa Necker ? Parce que Trousseau, ça m’a pas trop convaincue.
Clarisse : en fait, en y réfléchissant bien, je pense qu’il me faudrait une gouvernante en plus d’un lave-vaisselle.
le 5 juillet, 2012 à 15 h 24 minUn rico mate! Ou est-ce qu’on trouve de l´herbe a Paris? Courage pour la petite angoisse et la déprime qui va qui vient… le blog est toujours super.
le 5 juillet, 2012 à 16 h 22 min[ « Etre féministe ET femme au foyer = enculade bien profonde », je vais m’en faire un t-shirt ! ]
Moi aussi ! ;)
PS- Quel talent!
(Mon blog féministe: http://tingy-tanana.blog.fr
le 5 juillet, 2012 à 17 h 36 minPour une crise migraineuse qui te fait vomir de douleur, prends un anti-inflammatoire, car marche.
le 5 juillet, 2012 à 20 h 55 minVoilà une idée de taf pour renflouer ton compte : tu pourrais te lancer dans la création de tee shirt : j’en prendrai un aussi (mais pas rose, hein)
J’aime ton blog, encore plus depuis que ta un tétard, puisque moi-aussi : moi-aussi-j’ai-la-trentaine-moi-aussi-je suis-féministe-moi-aussi-je …, ah ben non je suis pas parisienne et j’ai acheté tout de suite un lave vaisselle (genre 3 mois après le début de cohabitation avec l’amour de ma vie avec lequel je ne me marierai jamais, question de principe) bon je m’égare là. Donc, je suis féministe, je veux pas de femme de ménage ni faire le ménage ni m’engeuler pour savoir qui fait le ménage, résultat on vit dans une maison crade, pareil pour le linge et là féministe ou pas : c’est à la mère que les bonnes nounous de la crèche font des remarques « votre tétard il a pas de doudou, il a pas de chapeau … donc faudrait faire qq chose », c’est à la mère aussi qu’on dit : « il est grognon en ce moment, il est fatigué, il faudrait peut être le mettre un peu moins à la crèche »…
le 5 juillet, 2012 à 22 h 50 minbon ça dure qu’un temps, moi mon dernier têtard vient de fêter ses 5 ans (je te raconterai si tu le demandes la fin de la maternelle : période terrible de conflit sexiste : les filles n’aiment plus que le rose et faire la cruche les garçons tirent sur tout ce qui bouge ou lorgnent les voitures : pathétiques quand ce sont tes têtards que tu vois dans cette état; de quoi ce tirer une balle !)
Bise très affectueuse : on pourrait ce faire une université d’été pour mères, sans enfants et sans amoureux – quand dis tu ?
« Le jour le plus long »…
C’est pas un remake d’un certain accouchement ça ?
Chef a trouvé son inexium.
le 6 juillet, 2012 à 2 h 52 minpetite pause pharma, pour les bonnes vraies migraines, essaies la prontalgine, y a plein de bonnes choses dedans qui en font planer certains.
le 6 juillet, 2012 à 11 h 22 minSinon, je ne ma lasse pas de lire ton blog.
Et merci aussi pour le beau livre, j’espère que cet été avec ton cahier et tes beaux tylos tu vas pouvoir écrire un nouveau roman!
Forza
France Inter l’été arrive à me rendre nostalgique des Carnets de Campagne !!!!!
le 6 juillet, 2012 à 12 h 59 minC’est TOP Necker.
le 6 juillet, 2012 à 14 h 39 minSurtout les parties « Travaux toute la journée » ou « Erreurs de l’administration » : ils ont perdu mon dossier quand on a changé de service, on est tombé dans une faille spatio-temporelle, j’étais dans une chambre, un bébé sur les genoux, j’ai attendu comme ca 10 heures, l’hôpital m’avait oublié….
Je cherche 1/ à être riche puis 2/une bonne clinique pédiatrique……….
Sinon, désormais je pense à toi en ouvrant ma gélule de mopral.Je me sens moins seule.
Je t’aime.
le 6 juillet, 2012 à 20 h 58 minEnfin, plus exactement, j’aime ton humour, ton écriture, cette leçon de féminisme et de sémiologie réunie (je n’avais rien décelé, et pourtant déesse seule sait combien les mots et la condition féminine sont un peu mes deux seules passions dans la vie), j’aime pas savoir que tu dépressionnes face à l’écran blanc, je m’y retrouve, moi vingt ans sans enfants et aucun bouquin à mon actif (qui du coup est plutôt passif), je veux juste te dire que t’es merveilleuse, même que j’ai envie de te vouvoyer mais après ça va créer une tension sexuelle entre nous, donc voilà. J’ai un peu honte de ce message de fanatitude minable mais c’est les Internets et j’ai posté avec un faux nom, donc ça devrait aller.
Ça va te faire une belle jambe, mais tu viens de décrire ma vie cette dernière année. À l’heure de la sieste du chonchon, j’ai le choix entre finir d’écrire mon bouquin et me laver les dents, et honnêtement, parfois j’ai l’impression que c’est du pareil au même.
le 7 juillet, 2012 à 22 h 06 minPar contre je suis quand même très contente de lire quelqu’un qui vit sa maternité aussi sereinement que moi, non parceque je sais pas pour toi mais autour de moi y’a QUE des femmes qui nagent dans le bonheur maternel. Du coup, la grosse crotte sans tunes et sans vie sociale qui est en moi se dit que c’est elle, le problème. Mais à lire ton post, je me dis que non, en fait. C’est juste que la vie de mère adolescente c’est pas facile facile tous les jours (quoi, oui, j’ai 29 ans et alors?)
La maternité, c’est là qu’est le gros piège. Peu importe le reste, mais il faut qu’il y ait un partage 50-50 de la responsabilité (genre : je l’emmène le matin chez la nounou mais c’est TOI qui va le chercher le soir, ou encore : je fais la bouffe mais pendant ce temps c’est TOI qui lui donne le bain). Et peu importe qui bosse à la maison ou à l’extérieur. Bosser à la maison, ce n’est pas bosser + s’occuper du gamin. Sinon, t’es foutue.
le 7 juillet, 2012 à 23 h 44 minLoin de moi l’idée de vouloir te convaincre de dépenser tes sous, mais LAVE-VAISSELLE = DON DU CIEL (et je ne suis même pas maman XD)
le 8 juillet, 2012 à 21 h 51 minAs tu lu le livre d’Elif Safak : « Lait noir » ?
Si tel n’est pas le cas, plonges y toi vite !
le 8 juillet, 2012 à 23 h 25 minQu’est ce que ça fait du bien de te lire, depuis le temps, Titiou :)
Dans la vie y’a des hauts et des bas (résille). En tant que mec, j’ai vécu un an « taf moyen+bébé+maison », vu que la maman travaillait tard, était crevée et n’a jamais tenu un aspi de sa vie.
Je peux t’assurer que je me sentais pas top en ma Ford intérieure.
Et puis tu rebondis. Et puis tu rencontres d’autres gens. Et puis tu te dis que produire un livre ou un article n’est RIEN par rapport à produire un petit d’homme.
On est très nombreux à passer par là, et pas que les féministes ^^
La bise,
le 9 juillet, 2012 à 8 h 57 minje tenais juste à te remercier, ma copine à commencé à parler de ce fameux « futur », je lui ai fait lire ton blog, je pense que j’ai gagné 1 ou 2 ans. :D
le 10 juillet, 2012 à 12 h 14 minContre la migraine : Almogran
le 14 juillet, 2012 à 18 h 06 minMoi un lave vaisselle a vachement changé ma vie, hein. Mais aussi je suis nullipare donc j’ai pas TANT de problème (pas encore)
le 17 juillet, 2012 à 15 h 22 minLe lave vaisselle, c’est bien, mais ça fini toujours par devenir chiant de le remplir puis de le vider, on a les épreuves de la vie qu’on mérite.
le 17 juillet, 2012 à 22 h 04 min1/ Prontalgine = effet miracle sur les grosses gueules de bois très méchantes (un peu comme les effaceurs de nos stylos plumes de collégiennes). Sur une grosse migraine, ça peut marcher.
le 17 juillet, 2012 à 23 h 24 min2/ Je connais un super service pédiatrique, mais à Lille, ça va pas t’aider des masses.
3/ J’avais un super boulot, je l’ai lâché pour suivre mon mec. En Bretagne. Ca vaut presque la Normandie pour le coup. Chômage + bébé = moi aussi je me sens comme un gros caca, des fois !
Eh bien bonnes vacances pluvieuses!!!
le 23 juillet, 2012 à 22 h 26 mintitiou, pitié, … un article… on s’emmerde grave et mis à part madonna à l’olympia, y’a pas beaucoup de raison de sourire en ce moment… titiou, pitié… (bise xxl de luxe(c))
le 30 juillet, 2012 à 14 h 02 minJ’adore ton blog…
Sinon j’ai bien vécu çà aussi, la sensation d' »être un gros caca » : http://blogs.lesinrocks.com/basgeekinstinct/2012/05/22/ex-femme-au-foyer-comment-jai-signe-mon-contrat-dinvisibilite-sociale-temporaire/
on est bien d’accord : « féministe + femme aux foyer = enculade bien profonde » ;-)
Bonne continuation
le 17 août, 2012 à 12 h 44 min