14 juillet 2015
Mais que font les adolescents sur Internet ?
A mes heures perdues, il m’arrive de regretter l’Internet d’avant, quand il s’agissait d’un cénacle d’afficionados. Mais la démocratisation du web a permis au moins une chose : découvrir les autres. (Les autres : qui sont-ils ? Que pensent-ils ?) Prenons par exemples les jeunes. Chaque catégorie de jeunes a son Twitter – en général en fonction du milieu social parce que non, on ne se mélange pas plus sur Internet que IRL. Ce sont des bulles qui croisent rarement la nôtre. Tapie derrière l’écran de mon ordinateur, telle la version 2.0 de la concierge, j’aime bien voir ce qu’ils racontent. C’est effrayant et ça me donne l’impression d’avoir 134 ans mais c’est comme les accidents de train, je peux pas m’empêcher de regarder. C’est comme ça que je me suis retrouvée à suivre une histoire un peu dingue, qui vous rappellera sans doute les pires années de votre adolescence mais passées par un multiple de 100.
Je vous propose donc une plongée dans les abîmes des réactionnaires homophobes jeunes qui, en apparence, n’ont aucun point commun avec les serre-têtes de la manif pour tous et pourtant…
Le héros de cette histoire s’appelle Yanis, à l’époque il a 14 ans et plusieurs particularités. D’abord, physiquement, il a le visage d’un garçon de 12 ans mais un corps agrémenté de petits seins et d’une paire de fesses kardashianesques qu’il aime exhiber sur Internet.
Ce qui est intéressant chez lui, c’est sa manière de manier la provoc dans un milieu finalement hyper normé. Il a un physique atypique qu’il devrait – selon la logique de son milieu – cacher, il décide au contraire de le montrer à tous. De même, alors que dans son univers « pédé » est l’insulte absolue, il revendique son homosexualité et surjoue la folle (aidé par un physique qui trouble le rapport au genre). Et en prime, il se revendique comme musulman – ce qui vous allez voir est sans doute ce qui choque le plus.
Bref, grâce à toutes ces provocations et sa manière de bousculer les normes, il devient une petite star dans l’internet des ados. (Sur Facebook, il était suivi par 13 000 personnes.) Il est un peu l’enfant caché de Perez Hilton et Kim Kardashian version .fr – mais son cerveau semble piloté par un scénariste d’AB Production.
Tout part d’une vidéo de cul balancée sur Internet il y a quelques mois. On y voit deux mecs en train de niquer. Evidemment, tout le monde veut savoir qui ils sont.
Le nom de Yanis commence à circuler. Alors il décide de couper court aux spéculations et fait un truc étonnant : il assume. Il dit oui, c’est moi. Mais par contre, il est un peu véner que son camarade de jeux le laisse seul face à la meute. Alors il balance son nom. Le camarade dément. Ca agace vraiment Yanis. Du coup, il se lance dans une narration détaillée de leur histoire sur Twitter.
Ame sensible s’abstenir, le contenu qui suit ferait passer mes posts du vendredi pour les nouvelles aventures de Candy.
Rappelons que le sens de lecture est de bas en haut.
DONC il faut commencer par lire le tweet ci-dessus et remonter.
Mais comme je ne suis pas certaine que vous parliez tous couramment cette langue, je me permets de vous proposer une traduction :
« Au commencement de cette aventure, je m’en étais allé à l’auberge Châtelet avec mon fidèle compagnon Presley. Brusquement un homme rentre dans la taverne. #1
De prime abord, son physique ne nous sied guère. #2 (il semble qu’une négation est été omise dans la version originale) (ou alors ça donne : son physique nous charme d’emblée.) (je laisse le lecteur juge)
Il était en compagnie d’une dame. Presley et moi partîmes aux lieux d’aisance. #3
Ignorant notre présence dans cet espace intime, l’homme y pénétra également. #4
Presley et mois nous lavâmes les mains en nous admirant dans le miroir quand je vis que l’homme #4 »
« S’intéressait à ma partie postérieure #6
Puis il frotta son petit vît et nous dit « seriez-vous des pédérastes à la recherche de satisfaction immédiate ? »
Nous étions décontenancés mais nous réfugiâmes dans le rire. Il nous demanda ensuite de goûter son organe.
Mes amis ! Sur dieu, je jure que telles furent ses paroles ! Nous nous exécutâmes et il s’en réjouit. #9″
« Bien que Presley fut réticent, il m’imita.
Mais le vît de l’homme restait timoré. Je m’appliquais donc.
Et j’en suis fier, je ne suis pas là pour vous plaire. Je travaillais donc avec acharnement et il en semblait comblé.
Malheureusement, l’aventure fut interrompue par l’arrivée impromptue d’un autre gentilhomme. Presley et moi étions tremblants. »
« Je tiens à porter à l’attention du lecteur que le vît de l’homme humait le fromage
Et sa substance vitale rappelait le lait fermenté. »
#16 intraduisible.
Je vous le dis tout de suite, avec ce récit pimenté, Yanis n’élargit pas vraiment le cercle de ses amis. Premier problème : comment peut-il raconter ça et être musulman ? Exemples soft de ce qu’on lui envoie :
Deuxième problème : comment le croire ? En effet, comment imaginer que des hommes puissent se livrer à de tels actes ? Surtout que le camarade de jeux de Yanis se pose comme le prototype de l’hétéro viril. Et quant à ceux qui ne le traitent pas de mytho, ils ne comprennent simplement pas pourquoi il raconte cela alors qu’évidemment, il devrait être pétri de honte et se flageller avec des orties :
Yanis répond laconiquement et continue d’assumer.
Assez vite, l’attention générale se concentre sur une question : de quelle origine est le camarade de jeux ? Parce que vous devez comprendre que s’il est camerounais, c’est la honte pour tous les Camerounais. Tout le monde veut donc savoir sur quelle population est tombée l’infâmie.
Quand on voit les réactions, on comprend que le mec en question ait eu moyen envie d’assumer :
« Le renoi qui a baisé Yanis la Légende même Satan ne voudra pas de lui en enfer »
« Le renoi qui a baisé Yanis la légende il vient de prendre son aller simple pour les ténèbres »
« Donc cest lui qui a plonger son kiki dans le caca de yanis la légende ? Mais qui sont ces parents cest une HONTE. »
« Le mec qui a baisé « Yanis la legende » il fait honte aux noirs ce gros Fdp faut le tué. »
(Est-ce que je vous traduis l’abréviation FDP ?)
C’est le festival des propos homophobes. Un déluge délirant. En gros, pour vous situer le niveau, pendant l’espace de quelques minutes j’ai eu la sensation que Christine Boutin était saine d’esprit. Et pendant ce temps, les menaces contre Yanis se font de plus en plus précises. Honnêtement, à ce stade, j’ai commencé à flipper pour lui.
Et encore, ça, c’est la partie visible de l’iceberg. Il faut y ajouter ce qui lui est envoyé en privé et les remarques IRL puisqu’il a affiché sa tête partout et que tout le monde peut facilement le reconnaitre dans la rue.
Quelques jours plus tard, sur un des ses multiples comptes Twitter (à mon époque, les jeunes ouvraient plein de blogs différents, désormais ils font ça avec Twitter, ils en changent constamment, adolescence = trouble de l’identité, besoin permanent de prendre un nouveau départ), il poste ceci :
Suivi quelques heures plus tard par des messages rédigés par un de ses cousins qui aurait récupéré son portable et son compte Twitter. Il annonce que Yanis s’est pendu pendant la nuit, il est mort.
Wohou… (470 retweets oui, quand je vous dis qu’il s’agit d’un autre Internet…) Tout de suite, on pense « victime d’homophobie et de harcèlement, un adolescent se suicide ». Au passage, ça me vaut de tomber sur des tweets bien gerbants.
Sauf qu’en fait, assez vite, certains se montrent sceptiques.
(Cet univers où BFM est l’alpha et l’omega de l’information vérifiée.)
Des petits malins cherchent sur google image et hop :
C’est à partir de là que nous avons la confirmation qu’un scénariste d’AB Production a pris le contrôle de l’esprit de Yanis. Parce qu’il ne s’avoue pas vaincu, il récidive avec une photo supposée de sa mère pleurant devant sa tombe et rebelote :
Le mec est pas doué quand même. En tout cas, cette fois, c’est foutu, il est démasqué. Quand tu te fais griller de façon aussi évidente, tu fais quoi ? D’abord, tu continues de faire le mort pendant quelques jours et ensuite… Bah ensuite, il a posté sur un autre compte : Bah non, j’étais à Marseille, c’est quoi cette histoire de suicide ?
Finalement, il a avoué la mystification. Mais il a surtout fait un retour sur lui-même, une réflexion sur ce qui lui est arrivé ces derniers mois. (Attention, je vous conseille de lire à haute voix parce que c’est assez phonétique comme style.)
Et pour conclure :
Quelle morale tirer de cette histoire ?
Il y a l’aspect Attention whore (= les personnes prêtes à tout pour attirer l’attention en ligne). Nous assistons donc au mea culpa d’un ancien attention whore qui pouvait certes être exaspérant. Et c’est sans aucun doute une bonne chose qu’il ait compris que chercher à attirer l’attention à tout prix, c’est dangereux. Mais ce qui me chiffonne, c’est l’aspect « pédé extravagant ». Parce que là, en gros, sous la pression collective, Yanis décide de rentrer dans le rang. Devenir un garçon « normal ». Il s’est servi de la provoc pour devenir une « star » d’internet, mais il n’empêche que voir un jeune musulman surjouer la pédale, ça dérangeait vraiment pas mal de gens. Et finalement, ce sont eux qui ont gagné.
Ton coté sociologique m’étonnera toujours.
le 14 juillet, 2015 à 19 h 44 minCette histoire est triste. Et tellement représentative du « Twitter parallèle » comme disent certains. En gros ce gamin n’a fait de mal à personne, il est même plutôt courageux d’assumer sa sexualité aussi jeune.
le 14 juillet, 2015 à 20 h 08 minCette histoire m’a fait penser à certains passage du film Polisse, avec ces jeunes à la sexualité débridée, mais qui sont totalement inconscient de ce qu’il font tellement ils sont dans leur petit monde en vase clos.
le 14 juillet, 2015 à 22 h 13 minIl fait quand même un combo balance + homosexuel + musulman, trois choses qui ne vont pas bien ensembles (malheureusement pour les deux derniers), c’est assez fort.
Donc les ados font un peu comme tout le monde sur le net: des erreurs et du buzz moisi, avec beaucoup de temps perdu (enfin, je ne perds pas le mien en venant lire ce magnifique blog en tout cas).
Aussi, en plus de ne pas réussir à exprimer clairement ce que m’inspire cette histoire et ce post, je fais plein de fautes. Je peux blâmer la « légende » avec son écriture horrible ? Il n’en est plus à ça près.
le 14 juillet, 2015 à 22 h 15 minil semble qu’une négation est été omise ?
le 15 juillet, 2015 à 0 h 41 minPour le tweet numéro 16, comprendre : » Au début, il m’a dit d’avaler, je le jure sur le Coran. Moi je ne voulais pas, vraiment, je n’en avais pas envie. Je te jure, ça puait tellement, c’était insoutenable ».
Derien.
(J’ai fait hiéroglyphes en LV3)
le 15 juillet, 2015 à 5 h 34 minJ’ai apprécié la traduction, merci pour ça. :-)
le 15 juillet, 2015 à 11 h 45 minInternet : le véritable quatrième pouvoir…
Il semble que la plume de Yanis la légende ait déteint sur toi: « il semble qu’une négation est été omise dans la version originale »
le 15 juillet, 2015 à 17 h 04 minJ’aime beaucoup le concept de concierge 2.0.
Tres bon article a faire passer dans les medias un peu plus conventionels pour exposer un peu plus le probleme qu’est d’etre homo ado et dans un environnement qui n’est pas le 3eme arrondissement de Paris le tout sur fond de Twitter pour ados ou le rt ou le like est roi.
le 15 juillet, 2015 à 21 h 26 minCe que je prefere c’est quand même l’hypocrisie des mecs que tu retrouves en masse dans les bars de cruising gay parisiens, ou des soirées entieres leurs sont dediées…
Je crois que tu généralises un peu vite sur le rapport ambigu qu’entretiennent les jeunes avec la communication électronique et les oiseaux bleus (« Azzi, y son touss des ouf ! ét tsouuu »).
Moi je dis que cette histoire est un complot judéo-zemmourien-bushiste pour discréditer twitter !
le 15 juillet, 2015 à 21 h 38 minFDP signifie « Frais de port », bien entendu.
le 16 juillet, 2015 à 13 h 51 minMerci pour cette magnifique traduction, à lire du langage sms partout de nos jours, je t’avoue que j’ai frisé l’orgasme oculaire.
Remercions Yaniis pour son « Au Jours d’aujourd’hui », c’est ce qu’on appelle un « combo breaker » …
le 16 juillet, 2015 à 19 h 04 minEn tant que centenaire d’internet, cette histoire n’est pas sans rappeler [homophobie à part] le cas de la jeune Salomé, canadienne dans mon souvenir, qui s’était créée une leucémie sur mesure, avait fait voyagé par l’intermédiaire de toutes les gentilles riches de Facebook un CITRON à peu près partout dans le monde tel le nain d’Amélie Poulain, ameuté tout l’Internet de l’époque avec dons d’argent et de MATERIEL MEDICAL avant de se faire griller je ne sais plus comment.
Tu te souviens?
Une source car ma mémoire faillit: http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/03/11/2431645_pendant-trois-ans-une-blogueuse-emeut-avec-sa-fausse-maladie.html
le 17 juillet, 2015 à 11 h 50 minDrama queen spotted! Bon j’avoue… j’ai rigolé pour les expressions, l’ortographe et tout et tout mais bon c’est vrai que c’est pas ça qui va aider l’image des gays!
le 17 juillet, 2015 à 13 h 25 minJe ne devrais plus, à l’heure qu’il est, mais je ne cesserai jamais d’être surprise et écoeurée par l’homophobie affichée de mes élèves de collège.
le 18 juillet, 2015 à 12 h 17 minA la fin de l’année scolaire, j’ai montré Harvey Milk à mes 4ème. La moitié des élèves ont passé une bonne partie du film la capuche sur les yeux (dès que deux mecs s’embrassaient), et les « Ah je vais vomir », « Aaah, c’est dégueulasse » et autres « Eh madame, de Harvey ou de Scott, c’est lequel qui fait la femme ? » ont fusé.
C’était désespérant.
Ca a été l’occasion de leur parler des civil rights movements aux Etats-Unis (Savoir qu’on maltraitait les noirs, ça les a horrifié. Savoir qu’on maltraitait les pédés, ça les a fait rire).
Cela dit, plusieurs élèves ont aimé (surtout des filles)(les mecs ne pouvaient pas prendre le risque d’être associés à des homosexuels, forcément) et étaient sincèrement intéressés, et ça, c’est cool. C’est déjà ça.
14 ans…
le 21 juillet, 2015 à 11 h 29 minMoi, à mes heures perdues, il m’arrive de regretter le temps où il n’y avait pas Internet. On n’était pas pollués par toutes ces conneries. Il y avait des parents qui faisaient leur boulot (de parents) et les petites têtes à claques décérébrées comme le gamin dont tu relates la pauvre histoire n’existaient pas. A cette époque, on était loin de se douter qu’une génération de crétins allaient peu à peu devenir une certaine norme…
le 22 juillet, 2015 à 0 h 26 minOn est vraiment sur le bon chemin avec tout ces mômes qui font pire que leur aînés en terme d’expression écrite.
Reste plus que se mettent en place quelques petits détails comme l’abolition des notes à l’école, l’absence de devoirs en rentrant à la maison (où les gamins retrouveront très normalement leurs 2 papas ou leurs 2 mamans) et bien sûr (cerise sur le gâteau) la légalisation du pétard.
Bien entendu, Internet n’est pas LE responsable de cette décadence de notre société. Mais il y contribue bien.
Nouvelle lectrice de ce blog: superbe article mais aussi superbe que désespérant. Y a t-il aussi des adolescents qui utilisent la toile de façon raisonnée ou bien je me bercé d’illusions ?
le 22 juillet, 2015 à 10 h 25 minPS qu’est ce que c’est que cette manie d’nlvr ls vylls prtt? Ça fait peut être gagner du temps à l’écriture mais on se le recoltine à la lecture.
Bonjour Titiou,
Je me permets de passer par les coms pour t’écrire, même si j’ai pas forcément envie que ce soit publié.
Hier soir j’ai découvert périscope (https://fr.wikipedia.org/wiki/Periscope_(application) et j’ai trouvé ça FOU.
Si tu connais déjà tu comprends pourquoi je t’écris pour t’en parler. C’est un genre d’instagram vidéo live. Des gens qui se filment en faisant rien ou en faisant des trucs. Honnêtement c’est magique. Tu te retrouves à poser des questions (ya un chat) à une nana gavée par les mecs et qui veut en parler pendant qu’elle est dans les bouchons à Los Angeles ou avec un ado français qui se fait chier la nuit. Le côté vidéo live est fascinant.
C’est à la fois de la téléréalité sans montage ni auto-commentaire de l’action infini et à la fois ce qu’il y a entre les instants instagram de la vie (duck face/je me fais chier/duck face/je me fais chier, bah là du coup tu as aussi le « je me fais chier »).
Ya beaucoup moins de bites ou de baise que ce à quoi je m’attendais par contre. Je sais pas s’ils ont mis le paquet sur les modérateurs pour éviter le côté chatroulette ou si c’est pas le même type de public (ou pas encore).
J’ai bloqué dessus pendant 4 heures hier soir et le premier truc que je me suis dit c’est qu’il fallait que je t’écrive pour t’en parler. Ce que je trouve moi même un peu bizarre, mais c’est le problème des bon auteurs de blog : ils se font pleins d’amis numériques qu’ils ne connaissent pas.
Enfin voilà. Hier soir j’ai passé une demi heure dans les bouchons à LA à écouter une fille parler d’amour, j’ai regardé des crocodiles être nourris dans un parc, j’ai scotché devant des ados brésiliennes qui faisaient des selfies vidéo silencieux pendant bien 1/4 d’heure (surréaliste), j’ai écouté les blagues d’une nana du Michigan qui avait l’air de bien se faire chier à son repas de famille, vu qu’elle streamait la chose à la vue de tous et qu’ils étaient TOUS sur leurs téléphones, j’ai écouté un chauffeur uber de californie chanter par dessus la radio et deux DJ un peu nazes qui faisent leur promo.
Si tu connais pas fonce.
Et si tu connais déjà bah… désolée pour la tartine!
Bien à toi.
(Je tiens à dire que c’est la deuxième fois de ma vie que je poste un commentaire. La première étant ce « Allez les bleus! » sur le live du Monde, pendant la coupe du monde de foot, qui ne compte donc pas vraiment).
le 24 juillet, 2015 à 21 h 43 minTu n’as jamais entendu parler de ce type dans le métro ou le rer? C’est en entendant des gamins en parler que j’ai cherché sur internet et découvert son existence.
le 1 août, 2015 à 1 h 10 minC’était l’insulte à la mode il y a quelques mois chez les gosses noirs et arabes: « vazy c’était toi avec Yannis! » etc.
Coucou Titiou,
Rien a voir avec ce post, mais je ne sais pas comment te joindre autrement.
Pour t’envoyer un lien vers ce podcast top que je viens de découvrir, The Mortified Podcast, qui arrive à Paris en septembre d’ailleurs. Pour l’instant je t’invite à découvrir des anonymes qui lisent en public des extraits les plus embarrassants de leur journal intime ;)
Je te conseille pour commencer le numéro 7, « Sherry: Good cheer »
https://soundcloud.com/themortifiedpodcast
le 8 août, 2015 à 15 h 16 minA bon entendeur,
au final, je ne sais pas si je suis soulagé de savoir que ce genre de personne existe (parce que cela tendrait à prouver que je suis +/- sain d’esprit) ou si, au contraire, y’a de quoi grave flipper sa race… Bravo pour les traductions. j’ai passé beaucoup de temps à essayer de comprendre. L’internet et la volonté d’être médiatisé pour vivre, ça rend fou les jeunes…
le 19 août, 2015 à 11 h 28 min