11 mars 2016
La révolte
Ok, la révolte gronde. Je le vois bien, du haut de mon château, alors que je caresse d’une main distraite la croupe de mon autruche de compagnie, je vous vois vous rassembler pour unir vos forces et me sommer de m’expliquer. Tu ne blogues plus ? Tu veux nous faire croire que c’est à cause de la newsletter de Slate ?
Et bah oui. Les séries de liens cools que je postais avant, je les garde pour la newsletter. Et comme, en plus, je dois écrire un genre d’édito sur mon humeur du moment, il reste que dalle pour le blog. Alors allez la lire cette newsletter!
L’autre raison de mon néant bloguesque, c’est que je bosse. Je suis über flippée par l’argent. Comme tout le monde. (“salut, moi c’est l’argent, on parle beaucoup de moi mais on me connait mal. Faisons connaissance.”) Comme souvent en cas de flippe, j’ai choisi de me précipiter dans le vide. Quand tu flippes, t’as en gros deux choix : te sécuriser ou te mettre en danger. J’ai choisi la deuxième possibilité en me lançant dans un truc que je ne maitrise pas et pour lequel je ne suis pas payée : j’essaie d’écrire un scénario. Et je galère. o/ Yeah! Give me five! Mais comme ça ne suffisait pas, j’ai aussi commencé un autre projet que je ne maitrise pas et pour lequel je ne suis pas payée non plus : écrire un essai. Et en plus, il faut que je gagne ma croûte de pain et deux quignons pour les enfants. Conséquence : je n’ai pas de vie.
Parce qu’évidemment, si ma vie était une aventure palpitante, j’aurais des choses à vous narrer.
Ma vie.
Prenons cette semaine. Preuves que ma vie ne mérite même pas un post.
1°) J’ai été profilée par Sheba. Ouais. Je reçois du courrier à mon nom d’un fabricant de bouffe de luxe pour chat, avec des échantillons. En soi, c’est déjà un peu troublant. Mais il y a pire : l’état d’excitation que la réception de ce courrier a provoqué en moi. Joie (de la bouffe gratuite) dilemme (je peux pas filer ça à Brice Nane Teinturier sinon elle va découvrir qu’il existe des saveurs délicieuses et elle ne voudrait plus des croquettes de merde que je lui achète), suspicion (mais comment Sheba a-t-il mon nom et mon adresse ? Après enquête c’est Carrefour qui a recoupé mes achats et mon adresse, les petits batards. Le jour où je reçois une lettre directement au nom de Brice Nane Teinturier, je flipperai vraiment.)
2°) J’ai rencontré Caroline de Haas. En plein débat sur la loi travail, je discute avec la meuf qui la première a réagi et lancé le loitravailnonmerci… Et moi, je parle de quoi avec elle hein ? De Grey’s Anatomy. J’ai découvert qu’elle est fan.
3°) Pendant que je galère, Zadie Smith (je vous ai déjà dit de lire ses romans, surtout De la beauté) a fini son scénar qu’elle écrivait avec son mec. Plus je lis de détails dessus, plus je me dis que ça ressemble à un canular. C’est un film de science-fiction, réalisé par Claire Denis avec Robert Pattinson et Patricia Arquette et des musiques de Stuart Staples (le chanteur de Tindersticks). Au point où on en est d’absurdités, j’ai demandé à Google de me traduire le pitch. C’est donc sur :
Et plus précisément :
4°) Je suis allée à la Poste. Laissez tomber, vous n’arriverez jamais au dixième de l’excitation permanente qu’est ma vie. Vous voulez même pire ? Je suis allée là-bas pour récupérer un colis honteux. (Récupérer alors que bon, j’étais évidemment chez moi quand le mec est passé.) J’ai commandé des séparateurs de tiroir.
Je sais.
Remettez-vous.
Bref. Je pars à la Poste de Montreuil récup le paquet de mes rêves. Devant moi, un mec de type arabe très bronzé, jean, veste, la trentaine. Il vient chercher une lettre recommandée à son nom. Il file son permis de conduire et attend que la guichetière lui donne.
Elle prend le permis, l’examine et lui dit:
– Ah non, votre permis n’est pas signé. Je ne peux pas vous donner votre lettre.
Le mec croit encore en la vie et la Poste, alors il reste souriant.
– Pourquoi ? Vous voyez bien, c’est ma photo, mon nom…
– Mais c’est pas signé.
– Et alors ?
– C’est le règlement. C’est pas en règle si c’est pas signé. Je peux pas comparer votre signature si elle n’est pas sur votre permis.
Le mec commence à s’agacer un peu. (Grosse erreur.) Il attrape un stylo.
– Bah si vous préférez, je peux le signer mon permis!
– Ah non! Ca ne compte pas. Ca n’a pas de valeur.
– Mais je comprends pas pourquoi vous faites des complications là! Donnez-moi ma lettre!
– Non monsieur. Ce n’est pas possible.
Le mec qui, en entrant dans le bureau de poste, était un individu normal a failli devenir dingue.
– Mais putain! C’est honteux! Je veux parler au responsable.
– Oui monsieur. Le responsable est au bureau de poste de Bagnolet. Vous pouvez y aller. Moi j’applique le règlement.
Le mec a dû sortir sans sa lettre. Je tends mon papier et mon passeport (signé) à la meuf, elle part chercher mes séparateurs de tiroir. Le mec revient. Son passeport à la main. Je lui fais un sourire de soutien. Et comme je suis hyper courageuse, je lui murmure “moi, je suis d’accord avec vous mais si je le dis trop fort, elle voudra pas me donner mon paquet”. Le mec a souri. (En 1940, j’aurais fait des petits signes de soutien aux familles embarquées par les gendarmes.) La guichetière est revenue. Et je crois qu’elle était déçue de constater qu’il revenait avec des papiers en règle. Quand je suis partie, elle lui disait “mais pourquoi vous nous avez compliqué la vie ?” J’imagine qu’il a sorti une hache pour la décapiter sur place et manger son cervelet.
En marchant vers chez moi, j’ai réfléchi à cette histoire (dont je savais pertinemment qu’elle constituait le climax de ma journée). D’abord, je n’ai jamais bien saisi l’obsession de notre société pour la signature. (Enfin… “notre société”, je pense surtout que c’est un reste de l’Ancien régime.) Par exemple, pourquoi signer la carte bancaire ? Comme ça quand tu te la fais tirer, t’es sûr que le mec pourra imiter ta signature ? N’importe quel lycéen a exercé ses talents de faussaire. Qu’est-ce que ça fout de signer son permis de conduire ? Ca veut pas dire qu’il est plus authentique pour autant. Je comprends pas. Ensuite, quel était le sens de cette scène ? Ca, c’était plus simple à comprendre : c’était une scène de racisme quotidien. Je veux dire : les deux protagonistes étaient en apparence, en tant cas selon la guichetière, aux antipodes. Elle : une femme, d’un certain âge, blanche. Lui : un homme, jeune, marron. Evidemment que quand une grand-mère blanche se pointe avec son permis de 1947 jamais signé, la guichetière, elle la fait pas chier. Parce qu’elle a confiance. Et cette confiance lui autorise une entorse au sacro-saint règlement. Mais face à ce jeune homme, le règlement doit s’appliquer.
Je me suis dit que putain, si le mec (qui est en règle hein) galère comme ça pour simplement récupérer une lettre, sa vie doit être un enfer.
5°) Je pourrais certes vous parler de ma progéniture. Curly a 20 mois. Il est extrèmement autonome. Il a des centres d’intérêts clairs et limités. En gros, pour vous résumer, je pense qu’il est mûr pour faire sa demande de RSA, se prendre un studio tout seul, et passer ses journées à mater youtube en bouffant des gâteaux et en bouquinant un peu. (Merde, en fait, j’ai enfanté la réincarnation de Romain Monnery.)
6°) Je voudrais adresser un message de soutien aux hommes. Toutes mes condoléances les mecs. Je suis vraiment désolée pour vous. Je sais à quel point ça va être dur. Mais je vous jure qu’on n’y est pour rien. C’est pas du tout ça qu’on demandait.
Avec cette affiche que je croise tous les jours dans le métro à Répu, c’est votre légèreté qui s’envole au loin. Aurevoir. Vous entrez à votre tour dans le monde des complexes. Bien sûr, vous pouviez, à titre individuel, vous sentir complexé auparavant. Mais là, le message est clair. Si votre corps n’est pas parfait, il devient dégoûtant. Répugnant. Des poils sur le dos ? = signe de négligence. Alors que franchement, il suffit que vous preniez rendez-vous en institut pour vous en débarrasser. Donc voilà, à votre tour, vous allez découvrir que votre corps n’est pas votre ami. Il est votre ennemi. Il n’est qu’imperfections à effacer, à modifier, à polir. Vous aussi vous allez vous regarder avec dureté dans le miroir, vous allez consacrer du temps à vous améliorer physiquement. Vous allez avoir peur en vous déshabillant qu’elle/il soit déçu(e).
Ca y est, vous y êtes. Des couilles pas rasées ? Des poils sur les épaules ? Bientôt on vous traitera aussi de néo-hippie à la con. (Ouais, on sait tous qu’une meuf qui ne s’épile pas la chatte, c’est une saleté d’altermondialiste attardée.)
Imaginez une seconde cette pub en inversée. Un mec avec le même regard de dégoût devant une meuf aux jambes pas épilées. On serait outrée, choquée. Mais comme vous n’en êtes qu’aux prémisses de cette alinéation messieurs, vous n’y prêtez pas l’attention que vous devriez.
Allez-y, claquer votre thune en crème anti-vergétures. Oui, vous ne le savez pas encore mais vous êtes incroyablement nombreux à avoir des vergétures. Vous ne le savez pas parce que vous n’y prêtez pas attention. Mais ça va venir. Bientôt, vous verrez vos vergétures, vos ongles pourris, vos pores dilatés, vos fesses trop grosses, votre ventre pas assez musclé.
7°) Je serai à la Gaité lyrique samedi à 15h pour une table ronde. Et bien sûr au salon du livre de Paris, le vendredi 18 mars de 17h30 à 20h, le samedi de 16h à 18h, et le dimanche de 15h à 18h. (Venez me voir parce que ça va être hyper long. 3 heures de désolation le dimanche quand même…)
Par rapport à l’épisode de la poste. Il ne faut pas minimiser le potentiel de chianterie inutile de cette honorable institution : il y a quelques mois, ma mamie (joues roses, cheveux bouclés, adorable <3) 87 ans, a été opérée du poignet. Ayant reçu une lettre recommandée à son nom alors qu'elle a le poignet pris dans un plâtre, elle a délégué son fiston, aka papanou, 60 ans à la poste, avec sa carte d'identité à elle pour récupérer la lettre. Refus de la poste : il faut que mamie écrire une lettre de procuration signée pour que ça soit possible. Papanou écrit la lettre, mamie la signe tant bien que mal (autant dire que ce n'est pas ressemblant), et retour à la poste. Nouveau refus, parce que eh ! La signature ne concorde pas (la lettre mentionnait le poignet plâtré, je précise). Réexplication de la situation, et nope, pas moyen. Papa retourne à la poste, avec mamie, qui brandit son plâtre "comment voulez-vous que je signe ?!". Il a fallu batailler une bonne demi heure pour obtenir gain de cause et récupérer une lettre du syndic de l'immeuble.
le 11 mars, 2016 à 16 h 03 minJ’ai reçu l’échantillon Sheba aussi. Et moi non plus je ne l’ai pas donné à mon chat, pour qu’il ne prenne pas des goûts de luxe
le 11 mars, 2016 à 16 h 34 min.
Bonjour, je souscris tout à fait au commentaire précédent sur la tatillonne rie des services postaux sans raison raciale (ce qui est tout à son honneur): j’ai beau être une bonne mère de famille archi-caucasienne, je repars une fois sur deux sans ma lettre recommandee. Exemple le plus fréquent: l’expéditeur a envoyé la lettre à nos 2 noms mon mari et moi mais SANS prénom (Dupont Durand). Donc le guichetier, voyant 2 mots, croit qu’il s’agit d’un prénom et d’un nom (monsieur Dupont DURAND) et ne veut donner la lettre qu’à une personne ayant pour prénom Dupont… Or cette personne n’existe évidemment pas…
le 11 mars, 2016 à 16 h 38 minHaha, mais qu’ils sont bêtes à la Poste parfois (cf le commentaire de Ruche)
le 11 mars, 2016 à 16 h 53 min+1 pour le message adressé aux hommes : bienvenue dans un monde de diktats messieurs ! Comme quoi l’égalité n’est peut-être pas si loin finalement… Z’ont juste pas compris qu’on voulait être aussi bien traités que les hommes, pas qu’ils soient aussi mal jugés que nous ! Rhââââ…
Ah mais si il y a des gens qui suivent les conseils culture ! Bon… pas toujours, mais quand même ! :-)
Épilation définitive, ça fait peur, comme expression, je trouve. :-s
Et bon courage pour le scénario et l’essai. :-)
le 11 mars, 2016 à 19 h 09 minEt bien moi je m’en moque d’être un « néo-hippie à la con » car j’aime bien les « saleté d’altermondialiste attardée » ^-^
le 11 mars, 2016 à 22 h 03 min(Au passage merci pour ce blog et pour ce ton inimitable !!)
Ah mais je suis bien contente de vous retrouver sur le blog itou! C’est un beau bonus, en cette fin de semaine toute pourrite.
le 11 mars, 2016 à 23 h 43 minSi vous saviez comme j’attends votre newsletter avec impatience chaque vendredi! C’est trop bon, et le plus souvent il me faut tout le week-end pour arriver au bout de tous les liens (je suis très occupée, vous savez: le travail d’une maman ne s’arrête jamais. Surtout quand elle bosse chez elle – mais je ne vous apprends rien).
Et moi aussi, j’aime bcp vos conseils culture.
Et aussi, il faut que je vous dise: j’ai ADORÉ votre analyse, si fine, de Robin des bois et de la différence Kevin Costner/Michel Rickman (pardon Alan) (chienne de vie)
Pour tout ça et plus encore, merci Titiou!
Et la bise à Curly.
Peut-être que si lles femmes se levaient justement pour lutter contre ces critères de beauté standard (qui ne correspond qu’assez rarement à ce qui m’attire chez une femme) la patriarchie faiblirait et deviendrait plus propice à partager sa place avec des matriarches, des femmes fortes et fières de ce qu’elles sont, de leurs petites différences, voire de leurs petits défauts. Je me sens très concernés pour les poils dorsaux, sur les épaules,etc. Mais depuis mon adolescence j’ai appris à vivre avec cette différence. Un homme avec un système pileux qui se développe tôt n’est pas regardé différemment par ses semblables qu’une femme qui commence à avoir de la poitrine dès ses 10 ans (nous nous sommes soutenus mutuellement avec une amie dans ce cas, étant jeunes).
Soyez vous mêmes hommes ou femmes, et vous serez heureux.
le 12 mars, 2016 à 0 h 25 minje supra contente de la naissance des journeaux masculins 9bon ok il y a un bon moment) g pensé : eh oui les mecs, bienvenu dans un monde merveilleux, oui, c’est ecrit : non tu n,es pas assez musclé, tu ne gagne pas assez de fric, oui ta bite est trop petite, de toute facon tu n’est ni assez uber ni assez viril, et de toute facon ta peau est moche….
le 13 mars, 2016 à 10 h 02 minceux qui me font peur c’est les journeaux pour les veiux, tu dois etre en forme, jouer au basket et avoir un pull rose autour des epaules… moi je dis : je revendique le droit de vieillir moche et con
Enfin que revoila Titiou! Dont let us be misunderstood…
le 13 mars, 2016 à 17 h 12 minVotre blog historique (le récit de votre « vie de merde » est un enchantement et un formidable message d’espoir pour tous les oubliés et les sans grades au quotidien soit environ 99% de la population ) et maintenant (à défaut) votre newsletter sur Slate sont toujours un cocktail plaisantissime de pertinence lucidité humour et dérision
A tel point que tiens j’y pense vous devriez « animer » une émission de télévision ! ça nous changerait de la morne hébétude des talk shows en voie de hanounasisation généralisée.
Et sinon à quand enquête et articles de votre trempe dans Slate ( ou mieux dans le Canard unique journal indépendant obtenez une rubrique média la colonne d’oncle Bernard est tragiquement libre …Tantitiou ce serait chouette !) sur l’extraordinaire complaisance et connivence des media people entre eux, renvoi d’ascenseur, échange de portraits dithyrambiques par émissions interposées, congratulations embrassades et effusions limite obscènes de ces gens hyper payés, plus à l’aune de leur physique que de leur intelligence, visiblement « entre eux » dans leur bulle artificielle de « les plus écoutés de France » c’est quoi 500 000 ou 1 million de télé/auditeurs par rapport aux 66 millions de français qui s’en contrefoutent ? Difficile de s’attaquer à cette forteresse? Pas pour vous ! Take care
Loin de moi l’idée de rager sur la newsletter, mais ce média étant ce qu’il est, comment fait-on pour commenter (et pour lire les réactions d’autrui) ?
le 14 mars, 2016 à 0 h 21 minJ’ai failli aller au salon du livre, puis tout compte fait j’y vais pas, ben maintenant que je sais que là-bas j’aurais pu tailler la bavette avec Titiou Lecoq un dimanche après-midi, ben je m’en mords les doigts.
le 14 mars, 2016 à 13 h 45 minJ’adore les exemples de « potentiel de chianterie inutile de cette honorable institution » !! C’est tellement vrai !
Peut-être en effet n’étais pas de la xénophobie, mais une simple emmerdeuse.
Juste un petit « point hypocrisie » quand au Sheba. Carrefour a recoupé les infos ? et vous a envoyé une pub personnalisée ?
Mais en faisant la newsletter et nous demandant de nous y inscrire, Titiou, ne fais-tu pas la même chose pour Slate ? Finalement, tu es la future personne chargée de rediriger Sheba vers les clients potentiels, non ?
Je me demande si tu avais vu l’ironie de la situation :)
le 15 mars, 2016 à 14 h 55 minTiens, La Poste m’a fait le coup de la signature absente sur mon permis aujourd’hui. Le rappel à l’ordre de la guichetière fût un peu sec, mais heureusement, son collègue était plus détendu. Il y a dû avoir une consigne récente, c’est pas possible!
J’attends encore mon échantillon Sheba.
le 15 mars, 2016 à 22 h 44 minMerci d’être re-passée nous conter quelques zaventures des temps modernes, chère Titiou, vous vous fîtes désirer !
Pour La Poste, qui fut autrefois capable de retrouver ma grand mère sans son adresse à Paris, à moi, ils ont volé (et utilisé) 2 carnets de chèques envoyés en recommandé … La Poste de la Porte de St Cloud … Rien qu’une soixantedizaine de courriers recommandés inutiles pour envoyer copie des 2 plaintes à moult services de contentieux très prolixes en menaces et insultes diverses … Merci La Poste !
Depuis, je vais directement les chercher à l’agence de ma banque …
A bientôt, je ne suis sans doute pas seul à l’espérer !
le 16 mars, 2016 à 18 h 38 minYa moyen de lire la newsletter de Slate sans s’y abonner ?
le 16 mars, 2016 à 19 h 12 minquel plaisir de passer sur le blog et de trouver un nouvel article… j’avoue que j’étais un ti-peu triste du silence radio même si la newsletter Slate est top… Bon coup-rage pour le salon du livre :p
le 17 mars, 2016 à 15 h 36 minToujours un plaisir de lire un article sur le blog. Quel bonheur ces expériences à la Poste ! l’histoire commentée par Ruche m’a fait beaucoup rire. Vivement le prochain article. Mathilde
le 18 mars, 2016 à 17 h 18 minLire Slate ? Ça va pas, non ? Pourquoi pas Rue89 pendant que tu y es ?
Cette propension des ex-bloggueur(e)s à fuir le net (le vrai) qui les as enfanté pour se réfugier chez les fossoyeurs de la liberté d »expression me navre au plus haut point. (Il n’y a plus grand chose à lire, en français s’entend).
Ce n’est d’ailleurs pas une coïncidence si tu n’as plus de vie puisque tu y es retournée IRL ! :)
La bise quand même.
le 20 mars, 2016 à 18 h 26 minChère Titiou,
Se raccrocher à une banale preuve de l’incompétence d’un des plus beaux fleurons de notre administration (pour qui est un nostalgique de la bureaucratie en Russie Soviétique) pour en faire une improbable preuve de la méchanceté de ladite administration envers les « zentils indigènes »…
Je vous croyais bien plus subtile que cela…car après tout vous n’êtes ni Nadia Daam ou Rokhaya Diallo, abonnées de service aux raccourcis à la hussarde voire à l’atavisme contradictoire (je me comprends… mais vous avez le droit de ne pas me comprendre !).
Heureusement votre lectorat s’est empressé de rectifier en pointant du doigt l’universalisme de la bêtise de ladite administration.
En punition et en acte de repentance pour avoir été une vilaine fille envers des millions de fonctionnaires fragiles que la dépression ou la fatigue guette au coin de chaque rue, vous êtes condamnée à aller manifester seule devant Matignon en déclamant « Manu mon ami, je veux 10 fois plus de fonctionnaires ».
le 21 mars, 2016 à 15 h 08 minEt puis ça ira car je vous aime bien quand même car je sens que votre bobo-itude n’est que de façade, et qu’après 2-3 années de décloisonnement en province ou pourrait refaire de vous quelque chose de décent…
Bonjour
le 21 mars, 2016 à 16 h 13 minJe n’ai pas reçu de newsletter vendredi. Mon week end en a été gâché.
J’adore la newsletter (même si j’ai eu envie de sauter par la fenêtre en regardant la vidéo sur Raqqa), mais le blog, le blog quoi…
le 21 mars, 2016 à 19 h 00 minConcernant les poils sur les épaules masculines, je suis la seule à trouver ça affreux? Parce qu’en vrai, je déteste. Presque autant que les injonctions délirantes faites aux femmes. Donc, quelque part, j’ai envie de dire « bien fait pour les hommes ».
Et je suis ravie que tu parles aussi des vergetures masculines, Titiou, parce que pareil, j’ai jamais trouvé ça sexy (plutôt le contraire).
Pitié « vergetures » prononcé ver – jeu – tur.
le 24 mars, 2016 à 10 h 32 minJe déteste cette faute. Des tas de gens la font, mais ça reste faux quand même !
Je viens de finir Les Morues. Avec ce sentiment qui survient parfois à la fin d’un bouquin: « Oh merde c’est fini, j’ai pas envie de les quitter! »
le 29 mars, 2016 à 0 h 35 minQuand ça m’arrive, j’ai toujours ce comportement bizarre: Je lis chaque page dudit ouvrage (y compris celle des remerciements…), un peu comme on lèche l’assiette après un super dessert… Et cette fois quelle chance: Sur la quatrième de couverture je tombe sur l’adresse du blog de l’auteure : » Finalement y’a du rab! » Génial!
Merci pour le roman, et pour la découverte à venir, cette première note me laisse penser que la lecture du blog ne me laissera pas sur ma faim.
Je vais faire mon chieur dsl.
le 29 mars, 2016 à 14 h 03 minJE NE SUIS PAS D’ACCORD !!!
Dire que la guichetière est raciste c’est raciste.
– Démonstration identique a celle utilisé plus haut (ça a un nom je le sais mais j’ai la flemme de le retrouver).
si la guichetière avait été noire on aurait juste qu elle profitait de son petit pouvoir de merde pour faire chier le monde et c’est tout.
– Démonstration par l’exemple:
je suis blanc mais genre blanc le genre qui ferait pâlir d’envie un arien nazi qui serait enfermé dans un placard depuis la seconde guerre mondial (enfin si j’étais blond)
bref j’ai une putin de gueule de français et le nom qui vas avec.
et ben la dernière fois je me pointe à la poste un samedi a 1/4 heure de la fermeture après 45 minutes de queue.
je viens pour récupérer de la bouffe pour bébé parce que ma femme est bloqué a la maison avec le dit bébé en pleure. J ai mes papiers et ceux de ma femme et ben la meuf il lui fallait une lettre signé de ma femme…
et ben cette femme n’avait pas besoin d’être raciste pour être une salope.
heu oui bon je me suis relu…
Ca faisait un peu trop le mec vénère mais c’est juste que je ne sais pas écrire (il y as surement plein de fautes qui vous ont mis(es ?) sur la voie.)
Voila sinon j’aime ton style, j’aime ton panache.
ps:
le 29 mars, 2016 à 14 h 12 minsi tu trouves des tunes, je veux bien l’adresse.
Trucs de migraineuse : une goutte d’huile essentielle de menthe poivrée sur la langue pour atténuer la nausée (plus efficace que le coca je trouve) et une poche de gel froid, voire glacé, sur la zone douloureuse ou au creux de la main du côté qui fait mal… ça coupe le souffle mais ça soulage ! Bon courage et patience !
le 15 avril, 2016 à 18 h 19 minC’est très joli, alinéation ;-)
le 12 juin, 2016 à 11 h 29 min