12 septembre 2017

Et voilà les vacances de 2017

Chers amis, nous en étions resté au récit palpitant de mes vacances d’été 2016. Ensuite, il y a eu l’année que je peux assez vite vous résumer sachant que ma vie s’est articulée entre deux pôles qui finalement représentent bien l’extraordinaire diversité des possibles de l’existence humaine : la fromagerie et la pharmacie. Il se trouve qu’un fromager a ouvert à côté de chez moi et que j’ai découvert qu’il n’y a pas de petit chagrin qu’un bout de comté ne peut consoler.

Quant à la pharmacie… Bah… Tu sais que t’es vieille et chiante quand tu dépenses l’essentiel de ta thune à la pharmacie. Avant, je claquais mes pauvres sous chez H&M. Et je me disais que quand je serai grande (parce que je croyais que la fortune venait automatiquement avec l’âge) je le claquerais dans des boutiques de luxe.

Jamais, au grand jamais, je n’avais imaginé que je préférerais dépenser mon argent à la pharmacie. Je n’allais dans les pharmacies que pour acheter des drogues parce que comme tout bon migraineux j’étais la reine de l’automédication.

Or, à la pharmacie je peux acheter des drogues et des crèmes.

Autant dire que mon bonheur est complet.

Et pour finir de résumer cette année tellement riche, j’ai également tenu mon pari d’essayer un truc nouveau. Vous savez, comme Zuckerberg qui se lance un défi chaque année, je tente chaque année un truc que je n’ai jamais fait de ma vie. Mais comme je suis une Zuckerberg de merde, cette année, je ne suis pas encore allée voir le lever du soleil sur la baie d’Along, j’ai testé… le Bon Coin.

J’ai vendu des trucs sur le Bon Coin, pour pouvoir ajouter une coquillette par assiette. Vendre des trucs sur le Bon Coin = avoir l’impression de faire un concours de popularité en classe de 5ème. J’ai très mal vécu cette expérience qui était un peu trop extrême pour moi. (Les gens te demandent de leur parler au téléphone. AU TELEPHONE. Mais putain…) Je crois que ce site est trop socialisant pour moi.

Tout cela nous amène gaiement aux vacances d’août 2017. (On va finir par racrocher les trains du wagon, t’inquéquette donc pas j’ai la bite rude comme disait ma meilleure amie de CM1.) Pour vous décrire mon propre état vacancier, sachez qu’une nuit j’ai rêvé que mon livre sortait (en vrai, il paraît le 9 octobre) et qu’il faisait 0 vente. Zéro. Même ma mère refusait de l’acheter.

 

Donc d’abord on est parti dans le Périgord avec un nazi. Enfin… Excusez mon raccourci. Un historien spécialiste du nazisme. C’était génial. Mais il a raconté une histoire qui m’a traumatisée, une histoire que j’ai trouvé à la limite du supportable. Le soir, dans le jardin, au clair de lune, je cuvais doucement mon alcool pendant qu’il nous racontait d’une voix douce que pendant les premiers massacres en Europe de l’Est, quand les nazis prenaient un village en entier et emmenaient tous les habitants pour les fusiller, bah souvent, ils avaient pas fini en un jour. Alors les survivants dormaient sur le lieu du massacre entourés par les soldats, ils avaient assisté à tout pendant la journée, et ils passaient la nuit là, et il y avait trois grands types de réactions, ceux qui essayaient de s’enfuir, les femmes qui tentaient de faire du charme à un soldat et les parents. Les parents, ils savaient qu’ils ne pourraient pas s’enfuir en courant avec les enfants qui étaient trop petits, alors il ne leur restait qu’une chose à faire : ils racontaient des histoires à leurs enfants. Ils essayaient de leur rendre les choses plus douces, moins terrifiantes, en attendant de mourir tous ensemble.

Long silence.

 

Bon.

 

Sinon, le Périgord hyper cool hein. (Désolée d’avoir cassé l’ambiance mais j’avais besoin de partager ça.)

On avait loué une maison totalement dingue.

Un bâtiment du 16ème siècle qui originellement était un temple protestant par la suite transformé en gendarmerie royale. Y’avait même un cachot à côté de la cuisine.

Clairement, l’esthétique mondiale de AirB&B ne passera pas par ici

Par contre, la cuisine était pas prévue pour 12. Pas de lave-vaisselle et un frigo :

Mais quand je faisais la vaisselle, la vue que j’avais en face de moi c’était ça

Cette maison était dotée d’une bibliothèque dont je ne vous dirai qu’une chose, je prends un livre un peu au hasard (enfin, je prends Noces de Camus parce que <3), je l’ouvre et là

Ok ?

Voilà.

Ensuite, nous sommes partis au Portugal. Nous avons vu précédemment que je ne serai pas sponsorisée par l’office du tourisme de Stockholm. Et bien je ne me fâcherai pas avec le Portugal.

Déjà, le Portugal a produit un phénomène dépassant l’entendement. Le Chef était de bonne humeur. Le-Chef-était-de-bonne-humeur. Ce qui a eu pour conséquence miraculeuse que j’ai pu faire la gueule. Alléluja. Parce qu’être de mauvaise humeur, gueuler, s’énerver, c’est un plaisir qui n’a pas de prix. Or, quand vous êtes deux parents présents en même temps avec les mioches, bah vous ne pouvez pas être deux à gueuler. Y’a de la place que pour un bad cop. Or, comme il démarre plus vite que moi, je me retrouve souvent à être celle qui temporise. Mary Poppins version alcoolisée, un sourire mort sur les lèvres, et au-dessus un regard dans lequel ne perce que la lueur de la dépression. Et dans ma tête un énorme “vous me faites tous chier”. 

Revenons un peu sur le Chef. Parfois, il a un regard tu sais pas si c’est un père de famille qui emmène ses enfants à l’aquarium de Lisbonne ou un agent de DGSE en pleine traque terroriste. J’ai également remarqué qu’il n’aime que les gros animaux qui font la gueule.

Oh regarde, il est trop mignon lui!

Plus c’est gros, moche et patibulaire, plus il fond. (Ca me questionne un peu sur moi-même.) (Et sur les chances de survie de Curly au sein de la famille sachant que c’est le plus délicieux et adorable des petits mammifères à frange.)

Puisqu’on parle enfants, évidemment, ils ont pris une place disproportionnée si on la rapporte à leur taille réelle. (A partir de quel âge, ils prennent moins de place ? Est-ce que en grandissant, d’une certaine manière ils rétrécissent ?) En tout cas, les notres avaient décidé de nous abreuver d’histoires.

Echange typique avec un enfant de trois ans.

– Maman, je vais te raconter une histoire.

– Oui ?

– C’est l’histoire d’un petit-garçon qui aimait pas les ouais.

– Hein ? Les quoi ?

– NON! C’est pas pia qui parle, c’est mia qui parle!

– Ok.

– Il aimait pas les wé.

– Ah! Les jouets! Et ?

– C’est tout.

– Bah… C’est original comme histoire.

NAN. C’est même pas rai. C’est nul.

Et il se barre, furieux.

(Parfois ses histoires étaient plus longues mais je le soupçonnais de les raconter en yaourt parce que c’était une suite de sons qui évoquait bien la langue française mais sans aucun mot reconnaissable.)

Quant aux histoires de Têtard, elles étaient construites un peu comme un roman de John Irving, à savoir que toutes, aussi différentes soient-elles, reprenaient les mêmes motifs. Sauf que chez Irving c’est de la lutte gréco-romaine, un ours et un accident de voiture, alors que chez Têtard ça tourne autour d’un petit-garçon qui tue ses parents (insérer ici moults détails sordides sur la manière de se débarrasser de ses géniteurs), coupe des mains à des policiers et finit par trouver ce qu’il cherchait depuis sa naissance : la liberté.

Le Portugal, ça a également été l’occasion de découvrir que je ne profitais pas assez d’un super-pouvoir, le pouvoir de la mama. J’ai compris ça dans un restau où on allait tous les jours. La patronne était très cool. Bref. Un midi, elle prend la commande. Le Chef commande un seul plat pour les deux nains. Je dis non, je fais signe “2”. Il dit “non, 1”. Et là, elle dit “Ok, 2, c’est la mama”. Putain… J’avais déjà envisagé que le fait de m’être faite déchirer les entrailles par deux nourrissons devrait me donner quelques avantages alors qu’en réalité non seulement ça te ruine ton périnée mais en prime ça te pénalise professionnellement, mais bref, c’était la première fois que quelqu’un m’accordait automatiquement le pouvoir.

Et c’est marrant parce que le Chef, ça lui a fait plaisir. Du coup, j’ai envisagé que peut-être, parfois, c’est fatiguant de vivre avec une ado attardée. Enfin… Disons que je ne perds pas mon énergie à discuter de détails qui ne m’intéressent pas. Or, il y a beaucoup de détails qui ne m’intéressent pas. Par exemple, à la question “tu veux manger quoi ?” ma réponse est invariablement “un truc bon”. Et donc, pour certains trucs, je peux présenter une forme d’apathie. C’est pas que je m’efface, c’est plutôt que ma tête est plus occupée à compter le nombre de carreaux identiques d’azulejos sur le mur en face de moi qu’à décider quelle bouteille de vin on prend (puisque de toute façon, à mon avis, il vaut mieux prendre une bonne bouteille).

Et si on cumule Périgord + Portugal, j’ai visiblement mangé un certain nombre de trucs bons parce qu’il y a une espèce de créature qui a poussé sur mon ventre :

Je vous présente Blurp. (J’avais pensé à faire un gif, mais déjà j’ai collé deux yeux sur mon bide, je me dis que j’en fais assez pour ce blog.) 

Après Lisbonne, ah non ! Attendez. Minute office du tourisme : Que faire à Lisbonne avec des enfants ? L’aquarium et le zoo sont incroyables, le musée Gulbenkian est pratiquable avec en bonus un super jardin, et parce que le Chef a des passions diverses et variées il a tenu à ce qu’on visite un centre commercial. Ou alors c’est la DGSE qui l’avait envoyé accomplir une mission là-bas. Je ne sais pas. En tout cas, il a lourdement insisté pour qu’on passe une journée entière au centre commercial Colombo. “C’est le plus grand du Portugal tu te rends compte ??” Si vous aimez les centres commerciaux, je vous conseille donc le Colombo (juste à côté de l’aéroport, donc parfait quand on a une demi-journée de battement.)  

Après Lisbonne donc, on est allé quelques jours à Nazaré, une station balnéaire parce que j’avais dit que je voulais me baigner avec les enfants dans l’océan. Du coup, avec un gamin de trois ans et un de cinq et donc zéro qui sache nager, comme à nous deux on n’est pas la moitié d’un con, on a loué à Nazaré où on trouve “les plus grosses vagues du monde”. Une idée du truc ici.

Mais comme le Portugal ne nous déçoit jamais, c’était super. Et tout à fait proustien puisque se superposaient le présent et mes souvenirs très sensoriels d’avoir passé le même genre de vacances avec ma mère. Même manger une glace en regardant le coucher du soleil au milieu de 10 000 personnes, c’était cool. Aller déjeuner en maillot de bain toute ensablée. Courir après le seau Mickey que les vagues emportent. Essayer de ne pas s’appesantir sur le fait que ledit seau qui assure des heures de bonheur à la marmaille a sans doute été fabriqué par un enfant asiatique. Etre devenue celle qui va remplir le seau d’eau. Mais être encore celle qui se plaint parce que les cailloux ça fait mal aux pieds.

(c’est pas la photo que je voulais mettre mais tant pis je vous recolle celle-là déjà vue) (Oui, j’étais une enfant très facile.) 

Comme j’étais en plein mouvement proustien, je redécouvert ma passion d’enfant quand tu ne peux pas te baigner parce que l’eau est à 2 degrés et que les vagues font 12 mètres : ramasser des cailloux. Une activité qui a enchanté les enfants. Evidemment, j’ai absolument tenu à rapporter les cailloux à la maison. Ce qui nous a valu un moment épique, quand à l’aéroport, à l’enregistrement des bagages, le mec d’Easy Jet pèse notre valise et nous annonce qu’on a un excédent de poids et qu’il nous faut nous acquitter de la modique somme de 150 euros.

Le Chef s’est tourné vers moi avec des mitrailleuses dans les yeux. J’ai entendu les bruissements d’ailes de sa bonne humeur qui avait définitivement migré loin de nous.

“On ne va pas payer 150 euros tes cailloux, n’est-ce pas ?”

Bah non. J’étais bien d’accord. Ces cailloux étaient beaux parce qu’ils venaient de la nature et pas d’un magasin. J’ai essayé d’argumenter que c’étaient pas forcément les cailloux qui pesaient lourd mais peut-être les maillots de bain qui étaient encore un peu humides. (J’ai étudié la rhétorique à la fac.)  

Et puis le Chef a poussé un long soupire. Et il est parti. Il est revenu hein quand même. Cinq minutes plus tard avec un nouveau sac à la main. On a transvasé et hop, c’était bon.

Mais revenons à Nazaré, où j’ai eu l’occasion de distinguer une grosse différence avec les plages françaises. Ou même pire : les plages corses. A Nazaré, personne ne se jugeait. Rapport au fait qu’on était tous gros et moches. Quand quelqu’un de jeune et mince passait, tout le monde détournait les yeux d’un air gêné, en se sentant désolé pour cette personne au corps déformé par le sport et la minceur.

Quand j’étais une adolescente à la fesse ferme et au cerveau liquide, je me demandais comment les moches pouvaient avoir envie de baiser entre eux. Les moches = toute personne qui ne semblait pas directement sortie d’un magazine ou d’un épisode de Beverly Hills (à l’exception de Donna bien sûr). Et quand je dis « sortie d’un magazine » il faut voir qu’à l’époque, dans les magazines on ne trouvait que Claudia Schiffer et consorts. 

Vous noterez l’absence honteuse de blurp.

J’ignore par quel biais la société avait réussi à me mettre dans le crâne que désir sexuel = perfection physique. J’en déduisais que tous les moches devaient avoir envie de baiser avec les beaux et les beaux ne devaient avoir envie de baiser qu’avec les beaux. (Vous me direz, l’avantage de ce raisonnement c’est qu’il réglait en quelques générations le problème de surpopulation mondiale.) J’avais donc une vision eugéniste de la pulsion sexuelle. Je vais vous faire un aveu terrible : il m’arrivait même d’observer des couples dans le métro et de me demander comment ils pouvaient avoir une vie sexuelle. Ceci étant, je n’étais pas la seule. En grandissant, j’ai découvert que plusieurs de mes copines ne pouvaient pas envisager qu’un mec puisse avoir envie d’elles si elles n’étaient pas parfaitement épilées ou si elles avaient un bouton au milieu du visage.

Alors que bon, en vrai, maintenant qu’on est des adultes, on sait que le sexe, ça n’a rien à voir avec ça. Et c’est pas Blurp qui va me contredire. 

NB : je ne vous parlerai pas de ma reprise de boulot qui a consisté à regarder Touche pas à mon poste pendant une semaine, le résumé de cette sombre affaire est là. 

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12 commentaires pour “Et voilà les vacances de 2017”

  • Ca fait plaisir de retrouver un peu de vie sur le blog. Depuis le temps que je te lis, j’espère que tu posteras encore dans 20 ans. Et hâte de découvrir ton prochain livre!

    le 12 septembre, 2017 à 21 h 21 min
     
  • Je suis bien content d’avoir lu votre article . Je vois qu’avec le temps, les enfants grandissent ( une part chacun au resto) et puis que votre couple grandit aussi. Pour ce qui est de votre carrière littéraire, je ne suis pas au courant, mais je vous souhaite de réussir à vous faire un nom dans ce monde où l’on ne lit plus que sur son
    téléphone portable … Encore merci et à la prochaine fois sur Facebook ….

    le 13 septembre, 2017 à 3 h 35 min
     
  • Bon bah… Bienvenue à Blurp ! ^^

    le 13 septembre, 2017 à 11 h 25 min
     
  • J’ai tellement aimé ce post de blog et ri que je l’ai relu plusieurs fois.
    Il surpasse presque ton post « Reprise des activités ».
    Et du coup j’ai commandé tous tes livres à la librairie de mon quartier. Je suis à deux doigts de suggérer à mon libraire de t’inviter pour une lecture de ton essai à sa sortie.
    Sache que tu as une nouvelle fan désormais.

    le 13 septembre, 2017 à 13 h 56 min
     
  • « Reprise d’activité » (je m’auto-corrige)

    le 13 septembre, 2017 à 14 h 23 min
     
  • Oh mais quel bonheur, àa ce rythme tu vas nous raconter ton été 2018 en décembre et on va tomber dans un faille spatio temporelle. Tu es tellement la meilleur blogueuse famille que je connaisse, c’est pas ici que je complexerai parce que le mercredi j’ai pas envie de m’emmerder à fabriquer des bordels de trucs de repérage dans le temps avec mes gamins, trucs qui seraient de toute façons ratés et moches.
    Tu sais moi j’adore le Bon Coin par contre je marque « mail uniquement » dans les annonces comme ça on m’appelle pas (nan mais les gens qui téléphonent encore en 2017 les cons). Mais ce que j’aime vraiment c’est acheter des trucs dessus et du coup aller CHEZ des inconnus et me faire grave des films sur leur vie. Comme en généra

    le 14 septembre, 2017 à 15 h 56 min
     
  • merde la suite, j’ai fait entrée trop vite
    Comme en général j’achète des trucs kids-related, je me dis qu’il y a peu de chance qu’une mère de famille sois tueuse en série.
    Sinon j’aime tant tes posts, j’achète ton lire dès qu’il sort, genre c’est un patreon quoi (en plus il sera surement bien)(la fan de base)

    le 14 septembre, 2017 à 15 h 57 min
     
  • Tu m’as fait hurler de rire… j’adore ton humour, du blurp à Nazaré (merci pour la mention).
    J’ai frémi horriblement à l’histoire des nazis… je comprends ton malaise.
    Merci pour ce bel article, un régal.

    le 15 septembre, 2017 à 1 h 37 min
     
  • … et vive le Blurp … (ps. penser à consulter. le Blurp n’est pas inquiétant. les deux yeux, par contre…)

    le 18 septembre, 2017 à 11 h 23 min
     
  • Moi aussi , je l’ai relu 2 fois , ce post est genial ! ( et la 2 eme fois , j’ai meme cliqué sur le lien des vagues de Nazaré : waouh !!!)

    le 30 septembre, 2017 à 10 h 01 min
     
  • Super post, c’est sympa de vous retrouver. Par contre pourquoi vos livres ne sont-ils pas dispo en format Kindle sur amazaon ? Y a une raison ? le papier c’est so 2016 !

    le 4 novembre, 2017 à 20 h 55 min
     
  • Hé bah voilà. J’arrête d’espérer, je ne consulte plus ton blog et paf, cadeaux, trois posts (TROIS posts !) dont celui-là (avec ses très bonnes destinations de vacances et surtout le meilleur de ton style) et un avec un départ en live dans les wa-wa… Reste là, t’en va pas, j’t’en supplie t’en va pas :)

    le 10 décembre, 2017 à 0 h 19 min
     

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