15 mai 2009
les femmes sont des grosses salopes
si ce n’est des putasses de première (parfois, dans certaines occasions précises, mais c’est moins percutant quand on met des nuances).
Sens-tu venir, lecteur au museau pointu, le souffle du post où l’on parle différence des sexes ?
Entre les hommes, la compétition sexuelle est assez claire.
Je veux l’avoir.
Je l’ai eue. Pas toi. Je suis content.
Je l’ai eue, toi aussi, qui a la plus grosse ?
Entre les femmes, elle prend des tournures nettement plus vicieuse. Certes, il y a de plus en plus de bande de filles qui s’envoient des textos « j’ai pécho » (version soft) et qui se font des checks pour se féliciter d’avoir niqué leurs targets. Mais dans les bandes sexuellement hétérogènes, l’ambiance est moins détendue. Primo, les filles traitent facilement une de leur congénère de « salope », deusio, elles se réjouissent de ses déconvenues. « Ok, elle l’a niqué mais tu sais qu’il ne l’a jamais rappelée après ? T’as pas vu, à la dernière soirée, il était déjà en train de tourner autour d’une autre. » A l’inverse, les hommes ne traitent pas leur concurrent de « salaud ».
Mais pire, derrière les jugements pseudos moraux et les commérages fielleux, se cache une attente teintée de judéo-christianisme. A l’égard d’une nana qui a une vie sexuelle (sans être en couple), les autres filles espèrent, assez inconsciemment, une sanction d’ordre divin. Un revers de la médaille. Et évidemment, leur entreprise de dézingage social de la malpropre produit précisément cet effet en l’ostracisant. Donc, selon un mode quasi performatif, la punition prend précisément la forme des piapias qui entourent toute activité sexuelle libérée.
D’où l’idée que : « on ne peut pas niquer tranquille ». Il faut que la communauté des autres filles qui gravitent dans le groupe au sein duquel l’ébat sexuel a eu lieu s’en mêle, encourageant ainsi, au détriment de tout principe de solidarité, les autres mâles du groupe à déclarer « c’est vrai, c’est une salope, il l’a bien baisée ». Et de s’en aller taper dans le dos de leur pote tandis que la femelle se retrouve isolée au bout de la pièce, cernée par les regards désaprobateurs de ses congénères féminines.
Et pourquoi ? Parce que ce n’est pas ainsi qu’une fille est censée se comporter ? J’ai l’impression que, plus profondément, l’attitude de la fille-qui-baise-sans-être-en-couple, est directement perçue comme une mise en danger par les autres femelles du groupe. Comme si c’était déloyal, de la triche dans la grande course au géniteur. Elle couche facilement avec des mecs donc elle pourrait se taper mon mec (si j’en ai, quand j’en aurai un). Ce qui prédomine n’est donc pas un sentiment de solidarité entre sexe mais une concurrence acharnée, mortelle, entre femmes. Il faut discréditer la traînée, et si possible obtenir de la part des hommes du groupe la déclaration officielle de « salope ». Parce qu’une salope, c’est une femelle qu’on n’épouse pas.
Réhabilitons la salope, je vous prie ! j’en ai même demandé une en mariage !
le 30 décembre, 2009 à 23 h 55 minEt elle peut bien faire sa salope avec les autres, tant qu’elle continue d’être une salope avec moi (elle qu’elle sort couvert – merci).
Quant à la notion de « se faire piquer son mec » : rires enregistrés. On appartient à personne. C’est pas du vol. C’est éventuellemnt unepromesse avec option d’achat, si vraiment il faut raùener ça à ça.
Je suis impréssionné par le commentaire de Chez, j’ai rien contre les « salopes » hors couple mais je m’attends quand même à ce que ma copine ne le soit qu’avec moi !
le 3 février, 2011 à 22 h 10 minBref premier commentaire sur ce blog que je viens de découvrir (par une recherche google reprenant à peu près le titre de ce post:]) et que j’aime déjà pour tous ces sujets qui me touchent genre le sexe, genre /b/, genre les gens socialement pas doués…
Kanto : je ris que tu sois arrivé là grâce à cette requête Google. Comme quoi parfois Google fait bien son travail, comme quoi les titres racoleurs ça marche :)
le 4 février, 2011 à 12 h 23 minEn tout cas, bienvenu à bord.
Ah, mais cher Chez, vous n’avez pas bien saisi la substance du phénomène … Il ne s’agit pas de l’idée que les mecs puissent ou non appartenir à une femme … Il s’agit simplement d’un besoin féminin de reproduction et d’un mâle géniteur fiable et suffisamment robuste (du moins génétiquement) pour assister à l’arrivée à terme de la progéniture …
le 4 décembre, 2011 à 0 h 28 minC’est pûrement biologique.
Quand au mâle, il a besoin d’une femelle pour sa progéniture, et biologiquement, pour être sûr que sa progéniture est bien sa progéniture (et donc satisfaire à son besoin de succès reproductif), il faut que la femme n’ait pas de rapports sexués avec d’autres mâles …
Les femmes ayant très bien compris ça, elles ont inventé le terme de salope pour lutter contre les filles de faible moeurs qui, effectivement,leur portent une concurrence déloyale.
C’est naturel.
bonjour
le 8 mars, 2013 à 12 h 45 minil ne faut pas en vouloir aux salopes mais plutot au bien pensants qui les jugent comme telles elles sont plus des victimes
d une société qui n acceptent pas la liberté sexuelle ou plutot les bien pensants sont hypocrites ils aimeraient faire comme elle mais refusent qu on leur collent une etiquette et ils refusent les consequences d un tel comportement
a lire l eloge des saloppes