15 décembre 2009
Paramètres + confidentialité + vie privée + Facebook + LOL
Ah mouarf… La honte.
Devinez qui c’est ce gros bébé avec son nounours :
N’importe quel abruti de Facebook ?
Un crétin qui a pas compris les nouveaux paramètres de confidentialité du site et qui, du coup, s’est retrouvé avec toutes ses photos en public ?
OUI.
Mais c’est nettement plus drôle quand on sait que l’abruti c’est Mark Zuckerberg, le fondateur du site.
Du coup, c’est l’occasion de vous signaler pas du tout qu’il faut faire bien attention à reconfigurer ces paramètres et que non, il fallait pas seulement cliquer sur « fermer la fenêtre » dans laquelle Facebook vous prévenait de ces modifs, mais plutôt que c’est un peu la teuf des profils en ce moment. Alors que ces derniers temps, la plupart des utilisateurs avaient passé leur profil en privé, misère-misère, tout est rouvert, magie-magie. Essentiellement les photos d’ailleurs. Par contre, il manque parfois les murs. Mais bon, c’est quand même bien chouette. Evidemment, ça va pas durer mais juste une semaine avec tous les profils ouverts ça suffit pour faire ses provisions de persiflages.
PS : j’aime assez que Mark tente de faire croire qu’il a délibéremment passé en public 290 photos de lui avec son nounours et sa meuf, que non, il s’est pas fait piéger par son propre site (avouons que les explications de FB sur le paramétrage n’étaient pas très claires). Et que s’il a finalement tout repassé en privé c’est parce qu’il a changé d’avis. Bah oui.
14 décembre 2009
Christian Estrosi et mes dents
Comme je me fais honteusement exploiter, je n’ai rien à raconter d’intéressant. En outre, je mobilise toute ma grosse puissance intellectuelle pour mon travail (et mon chef). Donc faisez-moi plaisir et au moins cliquez sur mon article sur Christian Estrosi parce que j’ai mis beaucoup de le temps à le faire, qu’un jour Estrosi sera connu et que vous serez pas peu fier de pouvoir briller en société en rappelant qu’il a dit que l’élection des Miss France c’était du social parce que ça fait rêver les pauvres.
Et là, le lecteur peut légitimement penser que j’ai dit que je gardais mon intelligence pour mon travail juste pour qu’il clique mais le lecteur, il va bientôt se rendre compte de combien je suis honnête et lucide quand je dis ça. Parce que le lecteur, il se doute pas qu’il va lire le post le plus inintéressant de l’année.
Allez hop, c’est parti.
Il ne m’est arrivé qu’une seule chose marquante la semaine passée et encore, quelqu’un m’a fait remarquer que cette histoire ne présentait strictement aucun intérêt même pour mon blog. Mais je m’en fous. « Tout trauma mérite narration » (Robert MAC KEE, 1987, San Francisco, 8h23, alors que Spielberg venait de se brûler la main avec un gobelet de café trop chaud).
Donc. J’étais en plein travail chez moi, c’est-à-dire en train de lire une BD. (Oui petit enfant, tu peux trouver un semblant de travail où on te demande de lire des BD pour ensuite dire ce que tu en as pensé. Fonctionne aussi avec le cinéma, la télé, la musique, les jeux vidéos.) Quand soudain, alors que j’ouvrais la bouche pour bailler, une énorme chose venue des tréfonds de ma bouche est tombée, mais genre un gros truc tellement lourd qu’il a rebondi sur la page de ladite bd avant d’atterrir sur la moquette. (marron la moquette, les lecteurs qui sont là depuis un an le savent, marron puisque les murs sont orange chez moi, d’ailleurs, je vais bientôt redéménager mais c’est une autre histoire.)
J’ai eu une réaction assez saine puisque je me suis levée, j’ai couru en rond dans le studio, les deux mains sur la bouche en griant (grier, verbe du 1er groupe, définition : crier de la gorge) : « ai berbu une bent, ai berbu une bent ». En face de moi, on a ramassé la grosse chose qui s’est révélé être le plus gros plombage de l’histoire de la dentition moderne. En toute simplicité. Quelques jours plus tard, le dentiste lui-même, épaté par son travail d’il y a une dizaine d’années, du temps où il avait encore foi dans sa vocation, mon dentiste donc a textuellement dit « c’est un énorme plombage ».
J’ai eu très peur. Très très peur. Et j’ai senti à ma réaction légèrement excessive (parce que oui, je vous le dis, j’ai passé le reste de l’après-midi à chouiner comme s’il m’était arrivé une chose véritablement grave), j’ai donc senti que ça avait un impact fort dans mon psychisme. Qu’il y avait symbolique. Par curiosité, je suis allée voir Google manitou au fond de sa grotte.
Déjà, apprenez que pour « Perte des dents reve » y’a quand même 369000 résultats.
Ensuite, je me suis confrontée à toutes les symboliques proposées et après étude, je suis en mesure de vous annoncer que de deux choses l’une :
– soit les dents représentent les racines, les choses du passé que mon subconscient a peur de perdre mais décide tout de même de tourner la page (selon le principe freudien de refoulement. C’est l’histoire de la mère qui fait des cauchemars où son enfant meurt ce qui est évidemment un désir refoulé de voir disparaitre son bébé)… hum… Tikka, tu devrais peut-être t’inquiéter pour ton année 2010,
– soit ça marque un changement dans ma vie sexuelle. Plausible sachant que j’approche de la maturité sexuelle (pfff… putain, qu’est-ce que ça aura été long, ça a intérêt à en valoir le coup).
Voilà voilà. C’était donc le climax de ma semaine.
Et quand même une photo avec des gens :
10 décembre 2009
Bien modérer pour mieux vivre ensemble
En règle générale, j’aime bien les commentaires. C’est mon côté newbie du blog. Mais à mesure que l’audience a augmenté, la centaine d’employés qui m’aide à faire tourner le blog s’est retrouvée face à des commentaires problématiques. Piotr Aleksander Kaczorowski, leur délégué syndical, (oui, j’ai délocalisé la modo en Pologne ET ALORS ? C’est l’Europe merde), ce noble et fier Piotr est donc venu me faire part de ces difficultés. Pour les aider dans leur labeur quotidien, j’ai décidé de préciser un peu les règles de modération. (Et d’ailleurs, comme le dit si justement Christian Estrosi, si l’Allemagne avait un peu plus réfléchi à la modération dans les années 30, bah Anne Franck serait sans doute grand-mère). Ainsi, seront impitoyablement refusés :
1°) Les commentaires de stalkers, (je vous mets pas d’exemple parce que ça ferait faire des cauchemars à Pinochet himself)
2°) Les commentaires qui n’ont rien à voir avec le sujet du post,
3°) Les commentaires trop élogieux sur ma divine personne. Déjà, quand ça sent la drague, c’est non. (« La chaleur te vas bien, oh, Titiou ») C’est sans doute ma faute, j’eusse dû le dire d’entrée de jeu mais j’ai pas ouvert un blog pour pécho de la quenouille. En outre, si un commentaire élogieux sur un post est toujours le bienvenu, le culte de la personne me dérange un peu. Parce que je l’ai peut-être écrit une fois pour plaisanter mais en vrai, je ne suis pas sortie des eaux océanes dans une coquille saint-jacques géante pour sauver l’humanité. (Par contre, c’est vrai que de-là-où-je-viens, notre durée de vie est de 250 ans en moyenne et que nous communiquons tous par télépathie.)
4°) Les commentaires sur un ton trop personnel. Parce que même si je vous parle, en fait, on n’est pas vraiment des amis. Je sais, c’est une évidence pour la majorité mais pas encore pour tout le monde comme le démontre cet exemple : « Oui, tu ne dois pas aller très bien sur cette photo, je l’avais aussi constaté, mais je n’osais pas le dire, tout le monde avait l’air de se marrer alors, je ne voulais pas casser l’ambiance de fête! » Comme après mon passage à la télé, j’ai quand même reçu ça : « Tu aurais pu le dire, que tu passais sur France 3! La prochaine fois dis-nous! hein… » Bah ouais, bien sûr, et puis si je fais une raclette je vous invite avec ma mère aussi.
5°) Les insultes. Enfin… ça dépend si c’est bien fait ou pas. Mais quand c’est ça : (reçu sur le post sur Kata-Sutra, signé Benoist-Antoine) « Et tu es payer pour dire toute cette merde ou pas ? Non parce que le livre m’intéressai avant de lire tes conneries pseudo-libérés sur ce site. » (Et là, je me dis que quelque part je rends aussi service au mec en publiant pas.)
6°) Les commentaires du mec qui soit n’a pas lu le post soit n’a pas compris. (Je peux pas mettre d’exemple parce qu’en général c’est des comments plus longs que mes posts et ça, c’est pas peu dire.)
7°) Le commentaire de satisfecit scolaire avec jugement sur ma spiritualité : « Content que tu aies mis en avant ta sensibilité qui est pour moi le signe d’une âme profonde » (qui, petit lol, a été suivi par « Le message que j’ai écrit cet après-midi n’a donc pas été enregistré. J’y disais que j’étais content que tu aies mis en avant ta sensibilité car pour moi c’est le signe d’une âme profonde. »)
8°) Les blagues de mauvais gout : (au sujet de Kata-Sutra) « Les pages, c’est du 180 gr couché demi-mat ou pas ? C’est au cas où j’en fous plein partout, que ça gondole pas trop les pages. »
Et je profite de l’occasion pour publier un de mes commentaires préférés que je n’ai jamais passé et pourtant, dieu sait que j’ai longuement hésité : « Hello Titiou… Toujours interessant ton blog ^^ (Même si je persiste à penser que tu as vraiment un problème pour respecter un minimum la grammaire et écrire des phrases intelligibles)…Et t’inkiète pas pour la sudation, ça te va à ravir :) Bonne continuation en tout cas… » Ma censure implacable m’a ensuite valu : « Alors maintenant, je suis censuré? Tout ça, parce que je fait des remarques sur la grammaire et la construction des phrases. Je trouve ça ni constructif, ni courrageux… Mes remarques n’avait pourtant rien d’insultant… Elle m’étaient venues naturellement à cause de la frustration de ne pouvoir comprendre certains passages de vos posts que je trouve trés interessants au demeurant… En tout cas, je contienuerais à vous lire et éventuellement à essayer de commenter… Bonne continuation à vous ;) » C’était plutôt gentil bien sûr mais impubliable par respect pour leur auteur.
7 décembre 2009
Welcome home mes enfants
Bravo brava à tous ceux qui ont correctement cliqué. Regardez autour de vous comme c’est beau.(Evidemment, je ferai encore quelques ajustements hein, par exemple rajouter de l’espace interligne.)
Mais pourquoi ce déménagement impromptu ? Figurez-vous qu’il y a de vraies raisons de fond.
[Je sais pas trop pourquoi mais je pense que là, c’est le bon moment spatial pour mettre une photo de Marilyn Monroe en genre « je traine chez moi en toute simplicité et en soie et tiens, si je faisais de la musique parce que je me sens mélancolique ».]
D’abord, je me suis dit que c’était con d’avoir raqué un nom de domaine, un soir d’ennui dans mon studio pourri, et de ne pas l’utiliser.
Ensuite, j’ai rencontré un mec comme ça (= super) qui a quelques très grosses connaissances en informatique, en peinture et en internet en général. Après m’avoir vu m’arracher les cheveux sur la modération des commentaires (et oui, parce que contrairement à ce que certains pensent, je modère pas mal en amont… tirez-en les conclusions qui s’imposent). Et il m’a dit « le mieux serait que tu prennes le temps de répondre par mail aux gens dont tu refuses les commentaires pour leur expliquer. Genre pédagogie ». Parce que je modère pas que des commentaires d’insultes ou de fous. Je modère aussi des commentaires trop gentils. (On y reviendra demain d’ailleurs.)
J’ai hoché la tête avec conviction. (J’aime, dans un premier temps, avoir l’air convaincu par la justesse des conseils qu’on me prodigue.) Et puis j’ai secoué tristement la tête. (J’aime dans un second temps dire combien il est triste que ces bons conseils qui pourraient rendre ma vie plus belle soient inapplicables.) Je lui ai donc expliqué qu’avec blogspot, je pouvais pas forcer les gens à laisser une adresse mail. Et là, il m’a dit, « je te passe sur wordpress et j’en profite pour te refaire deux trois bricoles » – vous aurez compris en arrivant ici que pour lui, refaire deux/trois bricoles ça voulait dire me refaire entièrement le blog hein – surtout qu’il semblait particulièrement perturbé par un problème sur ce blog qui vous avait peut-être échappé, « un problème de lecture transversale ».
Après, comme ce mec parfois c’est un peu Satan, il m’a suggéré des choses horribles. Des choses qui feraient des cauchemars à des enfants du web.
Mais du coup, ça a été l’occasion de faire le point sur un certain nombre d’éléments que nous rassemblerons humblement sous le terme de « tractatus de ethicus blogorum » formulé comme suit :
– je suis absolument contre les billets sponsos,
– d’ailleurs, je suis contre toute forme de publicité sur mon blog. Si jamais, un jour vous voyez une pub ici, partez loin et ne revenez jamais jamais jamais. Même si je vous explique que je suis atteinte d’un cancer, que je dois être opérée et que j’ai pas de mutuelle et que l’argent servira à l’ablation de mes poumons.
– j’aime pas les homes de blog avec juste le début du billet où il faut cliquer sur « lire la suite ». Ca n’est ni pour le moins généreux, pas plus qu’accueillant. Ca sent trop l’appel au clic. Par contre, comme parfois je suis mystérieusement inspirée, je fais des posts très longs. Alors je veux bien en couper certains mais uniquement si c’est justifié par la longueur.
– j’ai jamais compris l’encadré « commentaires récents ». Le mec vraiment super m’a expliqué que ça servait à créer une communauté, à faire que les gens se sentent exister sur le blog, reconnus. De la stratégie donc. Ouais… sauf que chez moi c’est pas chez eux. Et que par ailleurs, vous avez pas besoin de moi pour savoir que vous existez.
J’ai donc opposé un refus net, ferme et parfaitement gaullien à ces propositions babyloniennes.
PS : demain, je pose quelques règles de modération des commentaires.
1 décembre 2009
Cutecutecute
Comme je suis excessivement fatiguée et que je me demande s’il est possible d’enchaîner grippe A puis grippe ou angine, on va dire qu’ajourd’hui c’est le jour où j’essaie de vous sensibiliser à l’univers merveilleux des vidéos de chats trop mignons, sensibilisation qui se passe donc de longs discours. Ici, la raison n’a pas sa place, il faut se laisser envahir par « oh… ah… so cute… »
Via Nora (you’re not alone girl)
Une vidéo qui ne fait que renforcer ma décision de changer de chat.