22 janvier 2009
Selon toute vraisemblance, on est le 22 janvier
Ce qui veut dire…
Les rails du métro ?
Une surdose médicamenteuse ?
Une corde ?
La gazinière ?
L’immolation ?
La noyade ?
ou rien
Unejournéedetravailnormale, unebonneoccasiondefoutredeslolcatssurleblogl’airderien et unmailsurlapluieetlebeautempsmercid’yavoirpensé.
PS : Annaïck, je fais le post quand j’aurais un peu étudié le cas.
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21 janvier 2009
‘tain, vous utilisez bizarrement Google quand même
La photo c’est juste parce que je trouve ça dégueulasse et que le dégueulasse me fascine.
Il se passe un phénomène très étrange aujourd’hui sur ce blog, sachez-le. Le compteur de visites explose (dépassant le score mythique du jour non moins mythique où David Carzon m’a linkée sur bbb deux fois dans le même post – parce qu’il est comme ça, parce que sa générosité est pour nous tous une édifiante leçon de vie). L’explication du miracle de ce mercredi 21 janvier c’est avant tout que je suis en lien sur sexactu (mais malheureusement de l’ordi d’où je me connecte actuellement, je ne peux pas y’aller voir).
Du coup, c’est l’occasion de faire un post sur ce blog et de s’intéresser à ce que les internautes tapent comme recherche pour arriver en ce hâvre de pureté qu’est G&G.
Première nouvelle importante, ça y est, c’est arrivé, quelqu’un a cherché MATTHIAS DEGOUY dans Google. (A plusieurs reprises d’ailleurs et avec la variante « Lapoutroie copains d’avant »). La question étant évidemment de savoir s’il s’agit de Matthias lui-même (pour ceux qui ne comprennent rien à ce que je raconte, l’épisode précédent est ici). Et si c’est le cas, ne pas oublier d’être vexée qu’il n’ait pas saisi l’occasion pour renouer contact.
La thématique du vendredi me vaut bien sûr énormément de recherches à connotation sexuelle.
Je vais donc me permettre un message spécial à l’attention des pédophiles amateurs : ARRETEZ DE CHERCHER VIOLS ENFANTS SUR GOOGLE (ou recherche affiliée que je ne détaillerai pas parce qu’il y a des trucs vraiment atroces).
Je tiens également à leur annoncer qu’un « filme de sexe pour les enfants » CA N’EXISTE PAS.
Tout ça donne quand même à penser. D’une part, ça laisse présager que certaines personnes font une confiance aveugle à Google, au point de lui confier tous leurs phantasmes comme à une entité magique et ultra-confidentielle. Ca m’étonne d’autant plus que pour ma part, j’ai toujours évité de taper des trucs un peu sex dans la barre de recherche de peur de voir la police défoncer ma porte dans la minute suivante. D’autre part, ça témoigne de leur méconnaissance du fonctionnement du net. Du principe d’un moteur de recherche, dont ils pensent qu’il les mènera directement à la page voulue sans comprendre qu’entre Google et cette page il y a quelque chose qui s’appelle un site. C’est comme les ados – quand je leur demande où ils ont trouvé une info, ils me répondent sur Google, comme si le moteur de recherche était le générateur d’information. Ils ne mentionnent jamais le site. Pour eux, internet c’est Google. Ca leur sert à la fois de navigateur, de moteur de recherche et de site de référence.
(Ca prouve aussi que certaines personnes n’ont pas encore intégré qu’il fallait rédiger en anglais ses requêtes sexuelles pour de meilleurs résultats.)
Dans les recherches pas trop dégueu, le post de vendredi dernier a donné :
« aspiration du clitoris video » et « emplacement du clitorisse »
et celui de la semaine précédente, un très catchy « levrette watch ».
Y’en des gens qui ont des envies très précises :
« sexe+gratuit+enseignante »
« pornhub histoires sexuelles entre frères et soeurs »
« photos hommes noirs nus célèbres »
« photo de belle pute bourgeoise »
« dessin animé sexe avec viol de monstre »
« photo de femme contorsionniste sexy » (?!)
« bite de collégiens pornos (entre garcons) »
et le magnifique : « du sperme dans le cul de mylene farmer »
mais aussi « john-david dans un porno gay les photos »
ou « smileys et emoticones de culs et de bites animer »
et perdu au milieu de tout ça : « crème fraiche périmée recyclage » ou « anusite »
A l’inverse, d’autres ont des envies très vagues :
« en levrette » (peu importe quoi donc)
Ou très mal formulées parce que « www.youtube.com sex de cul » = ça serait pas youporn que tu cherchais par hasard ?
Pendant ce temps, des gens ont des problèmes techniques importants :
« impossible lire submityourflicks »
Et la série des trucs incompréhensibles. Si vous avez une explication pour des recherches comme :
« ou sont passé tous cet collegienne en version sexy »
« bulgare plein de sprme »
« sexi grils ecart des chattes »
« blog video de fesses merdeuse »
Et ceux qui rêvent. Mais qui est l’abruti qui a cru qu’il aurait une réponse pertinente en tapant :
« soeur olsen vagin » ?
Les mignons :
« animal de compagnie préféré des geeks »
« gif anime fee clochette »
(je sais, y’en a que deux…)
Les noms d’amis qui rapportent :
très largement en tête c’est nadia daam ou blog nadia daam
Diane L. (elle veut pas que je mette son nom), cyril2real, aglantine (et aussi « aglantine et ses mains pleines de doigts »), hianta etc…
Mais mon préféré toutes catégories, ça reste : « comparatif panier de basket » (un visiteur qui n’a pas dû être déçu par le résultat de sa recherche ICI).
Et sinon, sur Brain, j’ai fait une interview un peu particulière et qui n’intéressera que pas beaucoup de les gens mais je m’auto-promotionne quand bien même.
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16 janvier 2009
Vendredi soir – 19h30
Vendredi soir – 19H30
Avachie sur mon lit, je suis sur le point de plonger dans une phase profonde de « j’ai raté ma vie » quand mon portable sonne.
– Salut titiou, ça va ?
– non.
– Bah qu’est-ce qui se passe ?
– J’ai fait un situ à la banque et je suis encore plus ruinée que ruinée alors que j’ai fait tout plein des efforts pour rien dépenser et au CIC ils m’ont débloqué un découvert alors que j’en voulais pas et je pourrai jamais le rembourser.
– Les enculés… T’es à découvert de combien ?
– De 155 euros. Et le 30 je vais toucher 565 euros mais de toutes façons, le 5 du mois suivant j’ai 590 euros qui repartent c’est foutu je vais jamais y arriver et c’est mon anniversaire la semaine prochaine et je peux même pas m’acheter à dîner tu sais ce que j’ai acheté à manger pour ce soir une demi-baguette de pain à 44 centimes et il me reste du fromage blanc et…
– Le fromage blanc c’est de la crème fraiche, c’est ça ?
– Non. Rien à voir. Tu peux mettre du sucre et ça fait comme un pot de yaourt géant pas cher… En plus mes fringues elles puent et il faut que je fasse un lavomatic et je peux même pas et merde la semaine prochaine anniversaire pas de mec pas d’argent pas de chocolat pas de bras blablablablablablabla j’ai envie de pleurer blablabla
– Tu veux que je te prêtes de l’argent ?
– Oui.
– Combien ?
– 155 euros. Mais tu sais les magazines ils me doivent tout plein d’argent.
– Mais j’ai confiance. Un jour tu seras plus riche que moi. Les 155 euros je te les prête lundi mais tu veux qu’on se voit demain pour que je te file de quoi tenir le week-end ?
– Oui… Non… En fait je vois Raphaëlle demain, je vais peut-être lui demander de me prêter dix euros.
– A lundi alors. Tcho.
– Tcho.
– Salut titiou, ça va ?
– non.
– Bah qu’est-ce qui se passe ?
– J’ai fait un situ à la banque et je suis encore plus ruinée que ruinée alors que j’ai fait tout plein des efforts pour rien dépenser et au CIC ils m’ont débloqué un découvert alors que j’en voulais pas et je pourrai jamais le rembourser.
– Les enculés… T’es à découvert de combien ?
– De 155 euros. Et le 30 je vais toucher 565 euros mais de toutes façons, le 5 du mois suivant j’ai 590 euros qui repartent c’est foutu je vais jamais y arriver et c’est mon anniversaire la semaine prochaine et je peux même pas m’acheter à dîner tu sais ce que j’ai acheté à manger pour ce soir une demi-baguette de pain à 44 centimes et il me reste du fromage blanc et…
– Le fromage blanc c’est de la crème fraiche, c’est ça ?
– Non. Rien à voir. Tu peux mettre du sucre et ça fait comme un pot de yaourt géant pas cher… En plus mes fringues elles puent et il faut que je fasse un lavomatic et je peux même pas et merde la semaine prochaine anniversaire pas de mec pas d’argent pas de chocolat pas de bras blablablablablablabla j’ai envie de pleurer blablabla
– Tu veux que je te prêtes de l’argent ?
– Oui.
– Combien ?
– 155 euros. Mais tu sais les magazines ils me doivent tout plein d’argent.
– Mais j’ai confiance. Un jour tu seras plus riche que moi. Les 155 euros je te les prête lundi mais tu veux qu’on se voit demain pour que je te file de quoi tenir le week-end ?
– Oui… Non… En fait je vois Raphaëlle demain, je vais peut-être lui demander de me prêter dix euros.
– A lundi alors. Tcho.
– Tcho.
C’est quand même pas mal foutu ce concept de meilleur ami.
PS : toujours contente de me voir demain Raphaëlle ?
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16 janvier 2009
Exploration des conséquences du porno – suite
L’industrie du X n’a pas fait que du bien à notre sexualité. Pire, elle est même à l’origine d’une véritable catastrophe : le cunilingus new style (pas de lien, c’était juste parce que la couleur c’est joli).
Alors certes, pendant longtemps pour la majorité de la population qui n’était pas constituée de fervents lecteurs de Sade (c’est un exemple étrange mais je suis trop crevée pour en trouver un autre), le plaisir féminin était très anecdotique. Désormais, il est un élément essentiel de la sexualité à deux. Progrès. Et donc le cuni est devenu une étape incontournable dans les rapports sexuels.
A noter une espèce de perversion du diktat « préoccupez-vous du plaisir de votre partenaire » qui chez certains mecs a été compris comme « si vous voulez une pipe, va falloir lécher ». Genre c’est donnant-donnant, on n’a rien sans rien.
Bref.
Comme me le faisait très pertinemment remarquer une amie, le porno a pourtant l’avantage de bien montrer avec force gros plan l’emplacement du clitoris. Et conséquemment, aurait pu donner naissance à une génération de virtuoses du cuni. Ce n’est pas le cas. Mais pourquoi ? Hein ? Peut-être parce qu’il donne une idée assez fausse de ce qu’il faut en faire. A tel point que c’est pas loin d’être la scène la moins excitante d’un porno.
Evidemment, pour les lecteurs de ce blog, tout ce qui va suivre est parfaitement inutile (une récente étude Le Figaro/Ipsos a montré que les lecteurs de Girls and Geeks comptaient parmi les meilleurs baiseurs de France).
On se fout régulièrement de la gueule des hardeuses qui veulent faire carrière dans ce qu’elles appellent le « cinéma traditionnel » mais si leurs talents de comédienne ne sont effectivement pas flagrants, n’oublions pas que ce sont bien des actrices et rendons hommage à leur courage, à leur dévouement. Elles supportent sans broncher des pratiques à la limite du sadisme, comme l’insoutenable épreuve dite de « l’aspirateur » – ce qui, si on oubliait que ce sont des professionnelles émérites, pourrait laisser penser que leur clitoris a subi un traitement spécial de désensibilisation totale.
BIG UP LES FILLES
Mais dans la vraie vie, un clitoris ce n’est pas comme un bouton d’ascenseur. Il est donc absolument inutile, si ce n’est contre-productif, d’appuyer dessus (et surtout pas de toutes ses forces).
Pour être plus parlante, ça ne fonctionne pas comme les touches d’un walkman mais plutôt comme l’écran tactile d’un iphone (ou le bouton magique d’un blackberry). Il ne faut pas appuyer pour valider son choix mais plutôt favoriser l’option défilement. C’est le doigt ou la langue qui bougent et effleurent, c’est pas le clitoris qui doit valdinguer dans tous les sens.
Or, dans le porno, on nous montre quoi ? Des hardeurs s’acharner sur des clitoris comme s’ils essayaient de faire démarrer un hélicoptère (heu… ouais… je sais pas, ça m’est venu comme ça), enfoncer leur tête comme s’ils tentaient de revivre l’accouchement en sens inverse, écraser leurs doigts boudinnés et agiter le pauvre truc dans tous les sens.
Alors oui, je sais, la meuf à ce moment-là, elle gémit.
Mais elle gémit pas de plaisir, figurez-vous.
Elle gémit de douleur. (Ce qui pour les besoins du film est à peu près la même chose.)
Evidemment, des garçons intelligents comme les lecteurs de ce blog avaient compris tout ça depuis bien longtemps mais que voulez-vous, j’ai décidé de traiter de façon exhaustive toutes les conséquences de la démocratisation du porno. (J’en ai pour dix ans je pense.)
J’espère que j’ai pas un ton trop doctoral (j’aurais bien précisé encore plus mes propos mais là ça aurait vraiment fait conférence en Sorbonne) mais tant pis, aujourd’hui, c’est la course au feuillet et je suis déjà en retard.
N.B. : Je précise que c’est souvent valable aussi pour les pseudos-scènes lesbiennes.
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