14 janvier 2009
Perplexité publicitaire
9 janvier 2009
Patience et Freebox
9 janvier 2009
Du sexe, du cul, de la levrette et de l’injustice
7 janvier 2009
Bonne année 162
28 décembre 2008
Autant finir 2008 en nullitude
Je m’étais dit que si je bloguais malgré tout, ce serait pour faire un post dont la qualité d’écriture rivaliserait avec l’originalité du propos. Je n’ai décidemment aucune volonté.
Sinon, quoi de neuf ? Dans le désordre :
Je commence à faire des généralités non éthyliques sur les bites – ce qui est très mauvais signe. Parce que les généralités, c’est moche. Et la sobriété aussi.
Les Inrocks ont supprimé la rubrique où je pigeais. Ils ont une manière très personnelle de transmettre l’esprit de Noël à leurs employés et pigistes.
J’ai compris pourquoi je n’aimais pas Abd al Malik. Outre que son débit m’insupporte, ce qui me dérange le plus c’est la bouillabaisse philosophique qu’il a dans la tête. Oui, il est dégoulinant mais surtout il est tautologique. Il est la tautologie faite homme. Extraits :
Je suis mon chemin
Un artiste c’est un artiste
vous allez dire ce que vous allez dire
je vous réponds en toute honnêteté
si on n’est pas dans l’état d’esprit de la chose peut-être qu’on va pas comprendre la chose.
Et un sur-emploi du conditionnel. Rajouter « je dirais » devant toutes les citations précédentes.
Est-ce que quelqu’un sait s’il s’appelle vraiment Régis ? (VOIR LA)
Si Jonathan Lambert se fait rallonger les jambes, je tombe amoureuse de lui.
Dans le genre c’est pas neuf : je déteste le nouvel an. (Alors que j’adore Noël – mon côté bretonne un peu ringarde sans doute.)
Je rectifie je hais le nouvel an. J’ai essayé de l’aimer cette fête à la con, j’ai essayé de m’en foutre, y’a rien à faire, le résultat est le même : ça me déprime. Quand les gens se sautent dessus pour s’embrasser avec leurs mines réjouies et leurs hululements de plaisir, c’est simplement le pire moment de l’année, celui où vous regardez la porte (ou la fenêtre d’ailleurs) avec un air concupiscent des plus inquiétants. Ca fait ressurgir toute ma misanthropie. Je hais cette légèreté hypocrite. Pendant longtemps avec mon meilleur ami on s’est consciencieusement appliqués à passer les 31 décembre les plus pourris possibles. Et autant dire qu’il me tient très à coeur de perpétuer cette tradition (et de ponctuer l’évènement de crises de larmes déchirantes).
Alors qu’est-ce que je peux faire de vraiment bien pourri cette année ? Où est-ce que je peux aller casser l’ambiance en me répandant en sanglots déchirants ?
– aller dans un club pseudo-hype. Là, on est au summum du glauque. Rien que pour ça, ça vaudrait le coup. D’abord, j’irai manger seule un Macdo (le Quick c’est de trop bon goût pour le nouvel an) et après, je me vois déjà débarquer chez Régine et finir aux toilettes, hoquetant entre larmes et vomi (j’hésite à mettre « vomi » au pluriel mais je ne voudrais pas avoir l’air d’en rajouter dans le misérabilisme, c’est pas trop mon genre).
– rester chez moi. Comme je n’ai toujours pas internet, je commencerai la soirée en écoutant Radiohead et en mangeant des céréales Leader Price avec du fromage blanc 20% . Ensuite je pourrais me louer Shoah pour occuper le reste de la soirée et au passage me culpabiliser de me plaindre de ma petite existence de pigiste parisienne.
– m’allouer exceptionnellement un budget de 30 euros et passer la soirée dans un cyber-café. Mais comme ce sera le nouvel an, personne ne sera connecté. Le monsieur du café m’offrira un chocolat, je serai contente jusqu’au moment où je découvrirai qu’il est fourré à l’alcool – HORREUR – mais je me forcerai à l’avaler pour lui faire plaisir. Et ça constituera ma plus grande anecdote de la soirée.