18 novembre 2008
Personal branding, part two
Revenons à notre sujet, le leader. Ca va être in extenso mais ça mérite.
« Du point de vue du Personal Branding, un leader est avant tout une personne qui a des qualités humaines, ainsi qu’une bonne connaissance du fonctionnement des êtres humains.
C’est quelqu’un qui sait parfaitement conduire ses collaborateurs sans ordonner, sans leur donner des ordres.
Lorsqu’il parle, il s’adresse avant tout à la personne qu’il a en face de lui. Et il sait adapter son discours à ses interlocuteurs.«
Du coup, la phrase : « il a la faculté de rendre les gens heureux de faire ce qu’il leur demande » prend une connotation irrésistiblement jubilatoire. Mais pourquoi pas, ça reste acceptable. Passons à la suite des caractéristiques du leader :
Il est à l’aise devant un auditoire et il s’intéresse sincèrement aux autres. Tant qu’ils sont blonds et grands.
Il est humble et généreux. Mouais… pas convaincue que ce soit la caractéristique première du leader.
Il a confiance en lui. Ou il est cinglé.
Il est authentique et sincère. Oui, c’est ce que je dis : il est cinglé.
Il a du succès tant dans sa vie professionnelle que personnelle. Ah Eva…
Il a de l’humour et déborde de joie de vivre. Ou alors il aime les chiens. C’est l’un ou l’autre.
Il ne vit pas dans le passé, car il a su tirer profit des expériences qu’il a vécues et cherche toujours le bénéfice qu’il peut retirer d’une situation. Tout à fait. Prenez une petite annexion des sudètes et tirez-en profit.
Mais surtout : « Pour lui, tout est possible, si on s’en donne la peine. » Bah oui, ça Adolf il l’avait bien compris.
Finissons sur une note plus positive, Marilyn Monroe qui parait presque heureuse.
17 novembre 2008
Personal branding, part one
Internet bouleverse plein de trucs blablabla. Et une des thématiques les plus intéressantes est celle de l’identité numérique parce qu’elle recouvre aussi bien le rapport à soi qu’aux autres et que c’est précisément l’enjeu des sites les plus visités.
Mais alors qu’il y a des milliards de choses passionnantes à dire sur le sujet, j’envisage de me lancer dans une thèse sur le sujet, se développe évidemment une branche business à travers le concept de “personal branding” applicable à son identité numérique certes mais également à sa vie quotidienne. Rien que le terme, anglicisme ou pas, est à vomir d’horreur. Enfer et damnation.
Sur cette arnaque/sujet, je me suis trouvée une nouvelle idole. J’ai découvert avec une fascination non dénuée de perversité le site de Pascale B. J’ai d’abord été sidérée par les propos tenus sur ce site, j’ai pensé que Pascale était une sacrée spécialiste dans le foutage de gueule. Malheureusement, une lecture plus approfondie me laisse penser qu’elle est sincère.
Prenons le thème « Optimisez vos rencontres lors d’une soirée ».
(Vous me direz, au moins elle, elle sait faire un titre de post cohérent)
Déjà, aller à une soirée en se disant « ce soir, j’me fais des amis pour la vie », ça ne marche pas. Ca, ça marche avec « ce soir, je me fais vidanger la moule. »
Le premier conseil me paraissait judicieux : posez-vous des questions. Oui, toi, pauvre chose qui part en soirée en te disant « je vais me faire des amis », effectivement, je pense qu’il serait bon de te poser des questions. Malheureusement, la question primordiale proposée par Pascale, c’est « combien de gens souhaitez-vous rencontrer ? »
Écouter « Rire et chanson » à la radio (lol)«
La lolerie se passe de commentaire n’est-ce pas. Mais pas cette obsession du bien-être, cette obligation d’afficher une indéfectible bonne humeur. On n’a pas le droit d’être déprimé, énervé ou triste. Non, ça c’est mal. Ca fait fuir les gens. (Pourtant, dans ce genre de soirées chiantes, les gens les plus sympas sont toujours les râleurs). Plutôt que de faire preuve de mauvais esprit (un truc de looser ça), il faut se scotcher un sourire béat sur les lèvres quoiqu’il vous en coûte quitte à refouler au maximum et à, après quelques années, aller égorger votre voisine de palier parce qu’elle faisait trop de bruit et que le démon de minuit vous l’avez ordonné.
Parce que la grande question de l’identité, le personal branding, il vous l’a réglé en deux coups de cuillères à pot. Il y a l’essence de vous-même d’un côté, vos actions de l’autre, et ça n’a rien à voir. On n’est pas ce qu’on fait n’est-ce pas. C’est pas parce que je marche sur la gueule de mes collègues pour réussir que je suis quelqu’un de méprisable.
Bref, un ouvrage qu’elle considère comme un des « bijoux de réflexion sur la question. Pour tenter de résumer ce que monsieur Godin nous dit, je commencerais par le constat d’un marketing qui change. Et heureusement, car nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il était tant qu’il y ait du renouvellement dans ce domaine. Nous sommes tellement assaillis par la pub, qu’elle n’a plus beaucoup d’impact sur nous. »
Et ça, vous comprenez bien que pour Pascale c’est dommage. C’est pas du tout un soulagement de cesser de se faire récurrer le cerveau.
4 novembre 2008
Yahoo news, the end
Dans la série Yahoo! fait notre bonheur quotidien :
Cet exemple est tiré de la catégorie Insolite, ont pas osé le foutre en sciences quand même. Cette catégorie Insolite est très largement alimentée par Zigonet (dont je ne suis pas certaine que le nom ne fasse allusion qu’à zygomatic et net) un site où ils ont donc ré-inventé le jeu des journalistes – « chiche de placer hypothénuse dans ton papier sur le PSG » devient à Zigonet « chiche de ne pas mettre cliché ou stéréotype dans ta bouse sur les brunes ».
En général, pour arriver à ça, on a une publication scientifique lue en biais par une personne et reprise par cinquante derrière. Le jeu du téléphone arabe appliqué à la science. En bout de chaîne, on arrive donc sur Yahoo avec des révélations comme « on a trouvé le gène de la dépression ». Evidemment, on n’a pas trouvé le gène de la dépression, évidemment c’est un raccourci dénué de sens, évidemment la dépression c’est pas juste une histoire de gène. Et a priori, dans la publication scientifique qui faisait état d’une étude menée sur des souris on ne parlait même pas de dépression parce que parler de dépression nerveuse pour des souris c’est un peu abusif.
29 octobre 2008
Yahoo news, part two
Le maître en la matière, c’est Steven Cigale. Une personne qui devrait sérieusement songer à relire une fois ses billets avant de les poster. Et dont j’aimerais arracher la touche « ! » de son clavier, juste histoire de tester ce qui resterait de certains de ses articles.
Je ne le connais pas cet homme, je serais assez curieuse de savoir qui il est (STEVEN si tu m’entends, on se prend un café quand tu veux) mais parfois, je le soupçonne d’être grandement ironique, parce que c’est pas bon dieu possible d’écrire ça : « L’audience de la Star Ac semble en berne par rapport aux années précédentes. Pourtant TF1 ne lésine pas sur le casting de superstars sur chacun de ses primes. Ce soir, Nikos reçoit en effet Mathieu Edwards, Sheryfa Luna, Pauline, Daniel Powter, Madcon » sans être ironique. Au moment de cette news, l’audience de la star’ac n’était pas en berne, elle était catastrophique et quand on me dit superstar je pense Kanye West ou Britney Spears mais certainement pas Mathieu Edward ou Sheryfa Luna. Steven ose également des affirmations incroyablement péremptoires comme : « William Baldé, la jeune étoile montante qui nous a régalé cet été avec son Rayon de Soleil. » Là, ça se passe de commentaire.